Quand le ministre des Affaires religieuses appelait, jeudi dernier, pour une prière de rogations pour la pluie, tous les sites météorologiques annonçaient trois jours de précipitations entre hier, samedi et demain, lundi.
D’ailleurs, sa requête n’a pas été particulièrement suivie par les imams. Cette initiative ne veut pas dire que le gouvernement ne croit pas à la prévisibilité à court terme des évènements météorologiques, mais l’air du temps l’oblige à farder son action et sa communication d’une dose de mysticisme censée convaincre la société de ses pieuses dispositions. Le pouvoir, qui, au cours de la dernière décennie, a résolument contribué à la prégnance du discours islamiste sur cette société, est contraint de rivaliser avec les activistes sur le terrain de la ferveur religieuse.
(Tamurt) - Les architectes algériens en général et particulièrement ceux de Tizi Wezzu (Tizi-Ouzou) sont très en colère. Rien ne va plus dans le métier et la pratique de l’architecte. La situation est telle qu’ils ont décidé de se rendre à Alger pour organiser une marche de la place du 1er Mai jusqu’aux sièges du Premier ministère et du ministère de l’habitat afin de crier leur ras-le-bol aussi bien à la face d’Ahmed Ouyahia qu’à celle de Nourrdine Moussa.