PARIS (TAMURT) – Ce mercredi 21 mai, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis le 16 novembre en Algérie, a reçu le prix mondial Cino Del Duca, en hommage à sa « parole libre » qu’il continue à faire entendre malgré « les censures » et dont l’œuvre constitue « un message d’humanisme moderne ».
Toujours emprisonné par le régime algérien, l’écrivain Boualem Sansal a été récipiendaire, aujourd’hui mercredi, du prix Cino Del Duca, en hommage « à la force d’un écrivain qui, par-delà les frontières et les censures, continue de faire entendre une parole libre, profondément humaniste et résolument nécessaire », a indiqué le jury dans un communiqué.
Ce prix, créé en 1969, est doté de 200 000 euros par la Fondation Simone et Cino Del Duca (un éditeur de presse franco-italien). Il est décerné pour « couronner la carrière d’un auteur français ou étranger dont l’œuvre constitue, sous forme scientifique ou littéraire, un message d’humanisme moderne », précise le même communiqué. Avant lui, d’autres grands écrivains ont reçu ce prestigieux prix mondial, à l’instar d’Andreï Sakharov, Léopold Sédar Senghor, Milan Kundera ou Jorge Luis Borges
Aksil K.