 - La monnaie algérienne, le dinar, ne vaut presque rien sur le plan économique international. L'effondrement du dinar se poursuit de manière spectaculaire. 1 euro vaut, au marché noir bien sûr, 245 dinars, mardi soir à Alger. Du jamais-vu. La monnaie algérienne a atteint le point de non-retour.){kind=link}
ALGERIE (TAMURT) – La monnaie algérienne, le dinar, ne vaut presque rien sur le plan économique international. L’effondrement du dinar se poursuit de manière spectaculaire. 1 euro vaut, au marché noir bien sûr, 245 dinars, mardi soir à Alger. Du jamais-vu. La monnaie algérienne a atteint le point de non-retour.
Les raisons, selon les experts, sont multiples et ce scénario était prévisible. Le pire est, apparemment, à venir. L’enfermement de l’Algérie sur le plan économique et son isolement total politiquement sur la scène politique internationale n’ont fait qu’empirer la situation.
À part les hydrocarbures qui sont bradés symboliquement au profit des multinationales françaises, japonaises, américaine, l’Algérie ne produit presque rien. C’est un pays mort sur le plan économique. La corruption a fait couler réellement le pays. Le régime, au lieu de construire des barrages d’eau, des usines, développer le transport ferroviaire et maritime n’a fait qu’ériger des mosquées dans tous les quartiers et villages.
L’autre gouffre financier que personne n’évoque, c’est l’armée. Plus de 75 % du budget de la recette des hydrocarbures est gaspillé dans l’achat d’armes obsolètes de la Russie. Personne n’ose évoquer ce sujet en Algérie. Le reste du budget est dévoré par les décideurs qui placent des milliards de dollars dans des banques à l’étranger.
Ceci, en plus de la prise en charge totale des finances du Polisario depuis 1975 et de la Palestine qui coûte des milliards pour l’Algérie. Pour le peuple, il ne reste que des miettes.
Idir Yatafen