FRANCE (TAMURT) – Le président français, Emmanuel Macron, revient à la charge pour demander de l’Algérie de libérer l’écrivain Boualem Sansal. Il est allé même jusqu’à dire que « c’est un déshonneur de maintenir Boualem Sansal, âgé de 75 ans et malade, en détention ». C’est la troisième fois, depuis le jour de l’arrestation de Sansal, le 16 novembre dernier à Alger, que le président français demande sa libération.
La France insiste et accentue la pression sur Alger pour exiger la libération de Sansal, mais le régime algérien s’entête. Tebboune a usé de termes insultants envers Sansal. Le chef d’Etat algérien surf sur l’arrestation de Sansal pour montrer ses muscles et dire que « l’Algérie » est un pays puissant qui ne cède pas devant la France, toujours citée comme ancienne puissance coloniale. Tebboune use alors du populisme en exprimant publiquement sa haine envers la France et gagner l’estime des Algériens et leur faire oublier leur précarité.
Boualem Sansal n’est qu’un bouc émissaire d’un régime en quête de légitimité auprès d’une population elle aussi et victime collatérale des relations houleuses entre Alger et Paris.
Les sans-papiers algériens et kabyles en France payent, eux aussi, les pots cassés des problèmes entre l’Algérie et la France. L’Algérie refuse d’accueillir ses ressortissants expulsés et il semble que la marine algérienne facilite le passage des barques des harragas pour envoyer à la France tous les délinquants algériens. Nous allons revenir sur ce sujet dans nos prochaines éditions.
Idir Yatafen
Le régime totalitaire algérien de plus en plus isolé !! J’aimerais bien qu’il disparaisse à jamais de nos yeux il est notre mal, ainsi que les islamistes. La libération de Boualem Sansal et tous les prisonniers d’opinion et politiques Kabyles doivent être libérés sans condition aucune.