ALGERIE (TAMURT) – Le régime algérien exerce une pression terrible sur les militants indépendantistes kabyles. Ils sont nombreux les militants qui se sont retirés par peur de représailles des forces coloniales. Les services de sécurité ont exigé de certains militants indépendantistes, surtout les plus actifs, pas seulement de se retirer de la vie politique, mais d’annoncer publiquement sur les réseaux sociaux qu’ils » sont pour un État algérien uni et indivisible « . Les militants ont peur et c’est logique. Le régime algérien comme tous les régimes dictatoriaux est capable du pire.
Ces derniers jours, Alger a exigé des militants indépendantistes de s’inscrire sur les listes électorales, et même d’aller voter le 7 septembre prochain, sinon les services de sécurité montreraient des dossiers « d’actes terroristes » contre les téméraires. Un vrai chantage contre des citoyens kabyles qui militaient pacifiquement pour leur droit à l’autodétermination. » Des gendarmes m’ont convoqué en 2022. Ils ont exigé que je cesse toutes activités indépendantistes. Sincèrement, j’ai cédé car j’ai peur. Ils m’ont appelé dernièrement pour m’exiger d’aller voter le 7 septembre prochain sous la menace de poursuite judiciaire et d’emprisonnement pour terrorisme », nous a déclaré un ancien militant indépendantiste. Il n’est pas le seul à se retrouver victime du chantage des services de sécurité en Kabylie.
Apparemment, ils sont nombreux les citoyens Kabyles à se retrouver dans cette situation. « Pas seulement, ils m’ont exigé de voter, mais de l’annoncer même sur ma page Facebook », ajouta notre interlocuteur. C’est une façon pour le régime algérien d’humilier les Kabyles.
Idir Yatafen