 - La prochaine élection présidentielle en Algérie, prévue pour le 7 septembre prochain, ne compte que trois candidats. Le président Tebboune sera reconduit à coup sûr. Un certain Abdelaali Hassani du MSP, un islamiste d'origine kabyle ainsi que le candidat du FFS, Youcef Aouechiche. Les autres candidats ont vu leurs dossiers rejetés, à l'image de Louiza Hanoune, Zoubida Assoul... sans que ces derniers ne protestent.){kind=link}
ALGERIE (TAMURT) – La prochaine élection présidentielle en Algérie, prévue pour le 7 septembre prochain, ne compte que trois candidats. Le président Tebboune sera reconduit à coup sûr. Un certain Abdelaali Hassani du MSP, un islamiste d’origine kabyle ainsi que le candidat du FFS, Youcef Aouechiche. Les autres candidats ont vu leurs dossiers rejetés, à l’image de Louiza Hanoune, Zoubida Assoul… sans que ces derniers ne protestent.
A priori, les candidats traditionnels du général Toufik sont écartés. Tebboune solde encore ses comptes avec lui. Auparavant, à chaque élection présidentielle, le général sanguinaire Toufik impose au moins deux à trois candidats pour affirmer sa présence et son influence au sein du régime.
Le clan de Toufik avait essayé même d’imposer Ali Benflis, le général Laghdiri, mais avec l’avènement du clan de Tebboune, son clan est complet laminé. En Kabylie, les maîtres d’El Mouradia préfèrent d’ailleurs cette fois le FFS et ont fait l’impasse sur le RCD. Le soutien de Mohcine Bellabes au général Laghdiri en 2019 semble être fatal pour ce parti kabyle.
Assistons-nous à la fin du clan de Toufik au sein du régime ? Un clan puissant et présent dans toutes les institutions algériennes ? Même en Kabylie, le général Toufik a toujours su comment manipuler une certaine opinion en sa faveur, faut-il le dire.
Afin d’échapper à toute récupération ou manipulation qui arrange un clan ou une autre du régime mafieux algérien, les Kabyles ont intérêt à rester loin de toute la scène politique algérienne.
Idir Yatafen