 – Décidément, le régime algérien continue de s’enfoncer dans le ridicule et n’en finit pas dans sa politique de désinformation contre la Kabylie et ses enfants. A moins d'un mois de l'élection présidentielle algérienne, prévue le 07 septembre, il se livre à une nouvelle propagande mensongère et nauséabonde. Celle-ci met en scène une prétendue découverte d’un trafic d’armes au port de Vgayet, impliquant le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie. Le président de ce mouvement politique pacifique, Ferhat Mehenni, ne tardera pas à réagir via un communiqué en dénonçant une « diversion antikabyle ».){kind=link}
ALGER (TAMURT) – Décidément, le régime algérien continue de s’enfoncer dans le ridicule et n’en finit pas dans sa politique de désinformation contre la Kabylie et ses enfants. A moins d’un mois de l’élection présidentielle algérienne, prévue le 07 septembre, il se livre à une nouvelle propagande mensongère et nauséabonde. Celle-ci met en scène une prétendue découverte d’un trafic d’armes au port de Vgayet, impliquant le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie. Le président de ce mouvement politique pacifique, Ferhat Mehenni, ne tardera pas à réagir via un communiqué en dénonçant une « diversion antikabyle ».
Dans un point de presse organisé ce mercredi 14 août, le procureur général adjoint près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a donné « des détails » sur le traitement d’une prétendue affaire liée à la saisie d’armes et de munitions au port de Bejaia, en Kabylie, au début du mois en cours. Il affirme l’arrestation de 21 personnes, alors que douze autres seraient en fuite. Selon les révélations du parquet, l’accusé principal, en provenance de Marseille (France) et dans la voiture duquel des armes auraient été découvertes, a avoué qu’il agissait pour le compte du MAK et que ce trafic était en préparation depuis 2015.
L’affaire selon la même source est confiée au pôle spécialisé du traitement des dossiers liés au terrorisme et au crime transnational. Des charges lourdes sont retenues contre les présumées personnes arrêtées sur la base de l’article 87 bis. Réagissant à ces accusations farfelues et montées de toutes pièces, Ferhat Mehenni, président du MAK et du Gouvernement kabyle en exil, a formellement démenti ces accusations et dénonce une diversion. « Après avoir, pour la 4e année consécutive, ravagé la Kabylie par des incendies déclenchés avec des moyens aériens, et laissé les populations kabyles à leur sort avec leurs lots de pertes en vies humaines, l’Algérie enfourche le cheval de l’accusation contre le MAK.
Le coupable se fait accusateur. Pour faire diversion sur leurs crimes de pyromanie, les Services algériens montent une nouvelle affaire de toutes pièces concernant un prétendu trafic d’armes découvert au port de Vgayet ( Bejaïa), impliquant le MAK », lit-on dans le communiqué du MAK, intitulé « Crise algérienne et diversion antikabyle ». Abondant dans le même sens, le leader indépendantiste kabyle, qui rappelle le caractère pacifique de son mouvement, accuse ouvertement les services secrets algériens d’avoir monté ce dossier.
« Le MAK est un mouvement pacifique et les montages grossiers des Services algériens ne pourront en aucune manière tromper l’opinion internationale sur sa nature politique, ni justifier son classement arbitraire comme organisation terroriste. Le MAK oppose un démenti catégorique aux dernières allégations mensongères d’Alger et exige une enquête internationale pour confondre le régime algérien aux abois ».
Une diversion pour masquer les échecs diplomatiques
Pour Ferhat Mehenni, le régime algérien, à travers cette énième propagande mensongère dirigée contre la Kabylie, veut détourner l’opinion nationale algérienne sur ses récents et non moins retentissants échecs diplomatiques, comme c’est le cas dans le dossier du Sahara Occidental après le ralliement officiel de la France au plan d’autonomie marocain. « Ses récents échecs diplomatiques et l’indifférence générale pour des présidentielles programmées d’ici moins d’un mois, l’intervention marocaine à l’ONU rappelant le droit du peuple kabyle à son autodétermination, auraient vraisemblablement poussé les Services algériens à organiser une action de diversion comme cette affaire bidon à travers laquelle, l’Algérie croit avoir trouvé le bouc-émissaire idéal en le MAK », a expliqué le président du GPK. Celui-ci rappelle à juste titre que ces pratiques des services secrets algériens ne sont pas nouvelles. « On se souvient qu’à la mort du dictateur Boumediene, en décembre 1978, les Services algériens avaient organisé un largage d’armes à Cap Sigli pour incriminer les Kabyles dans une similaire affaire de diversion.
En 2021, une autre affaire de trafic d’armes montée pour impliquer le MAK a fait Pschitt. L’assassinat de Djamel Bensmail également… », a rappelé Ferhat Mehenni. Ce dernier défie le régime algérien et réclame une enquête internationale indépendante pour mettre la lumière sur ces accusations. « J’appelle l’UE et particulièrement la France, l’UA et les USA à diligenter leurs propres enquêtes pour en être édifiés. La vérité vaincra. La République Fédérale de Kabylie pacifique, laïque et démocratique aussi », lit-on dans le communiqué du MAK.
Lyes B.