KABYLIE (TAMURT) – Le premier responsable de l’URK, Lyazid Abid, est revenu avec certain détails sur le deuxième congrès de son mouvement qui s’est tenu récemment et a expliqué certains points d’actualité en Kabylie. À la question du journaliste, Rachid Begnane, sur la signification de la distribution des drapeaux algériens par les services de sécurité algériens aux supporters kabyles, lors du dernier match de l’équipe algérienne au stade Hocine Ait Ahmed, à Tizi Ouzou, Lyazid Abid dit que » cela veut dire tout simplement que le pouvoir a définitivement perdu le contrôle de la Kabylie, ce qui explique ses tentatives ostentatoires, désespérées, pour faire croire à l’opinion international que la Kabylie est algérienne, ce qui est évidemment faux ».
L’invité de la chaîne de télévision kabyle TQ5, attirera l’attestation sur le nouveau découpage administratif en perspective des autorités coloniales, dans le seul but est d’émietter davantage la Kabyle. » Cela ne date pas d’aujourd’hui, même Hocine Ait Ahmed dans ses mémoires avait fait référence à la volonté du comité central des années 50 de séparer les régions de Kabylie (la basse et la haute Kabylie).
Aujourd’hui, le pouvoir algérien ne reconnaît pas la géographie de la Kabylie », rappelle Lyazid Abid. Il dira que les structures ancestrales kabyles sont toujours actives en Kabylie et les frontières de la Kabylie sont claires comme l’eau de roche. Lyazid Abid a tenu au passage à remercier tous ceux qui ont adressé des messages de soutien et de félicitations à l’URK pour son deuxième congrès. Il a aussi remercié la chaîne de télévision kabyle TQ5 et sa fidélité au principe de la liberté d’expression.
Lyazid Abid a soulighé que tous des militants se l’URK sont déterminés à continuer le combat, même en cette conjoncture de répression féroce contre les militants kabyles. En dépit de son exil en Allemagne, Lyazid Abid suit de près tout ce qui se déroule en Kabylie et agit toujours en conséquence. Il a appelé encore une fois à la libération de tous les prisonniers politiques à leur tête son ami l’écrivain, Boualam Sansal, arrêté de manière arbitraire par la junte militaire d’Algérie, le 16 novembre dernier à l’aéroport international d’Alger.
Idir Yatafen