CULTURE (Tamurt) – Les éditions Écriture (groupe L’Archipel) feront paraître le roman La Religion de ma mère de Karim Akouche en France le 4 octobre 2017. À cette occasion, l’auteur se rendra en France pour donner une série de conférences et rencontrer les médias.
Voici le résumé de la quatrième de couverture et la bande-annonce : « Ma mère priait Dieu avec ses gestes. C’est avec ses mots qu’elle célébrait l’esprit des ancêtres. Sa Mecque, c’était sa terre. Ses prophètes, c’étaient ses enfants. Je me rappelle ce qu’elle a répondu à mon frère lorsqu’il lui a fait remarquer qu’elle priait dans la direction opposée à La Mecque :
— Je prépare le couscous, je surveille la marmite.
En me voyant m’initier à la prière, accroupi, mon front touchant le sol, elle a gloussé de ma naïveté :
— Va jouer avec tes copains ! Dieu n’a inventé la prière que pour les croulants. C’est pour qu’ils obtiennent leur ticket vers le paradis.
Si tous les Algériens avaient entendu le conseil de ma mère, ils auraient épargné à leur pays une décennie de sang et de folie.
Je ne suis d’aucune religion. Je suis de la religion de ma mère. »
Son père a perdu la raison. Son frère dérive vers le djihadisme. La fille qu’il aima se prostitue. Le pays que retrouve Mirak, après des années d’exil, est méconnaissable. L’Algérie avait le visage de sa mère. Aujourd’hui, ses traits sont déformés par la violence et la folie. Mais, au sein du chaos, ils n’ont rien perdu de leur âpre beauté. Elle éclate dans ce roman picaresque, comme aveuglé d’images.
La rédaction
Pendant qu’il gagne en notoriété littéraire au Canada, en France, en algérie il est chassé et menacé car l’inculte et la haine l’ont emporté !