Le régime algérien est en salle d’attente

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Les généraux algeriens et la Kabylie
Les généraux algeriens et la Kabylie

ALGERIE (TAMURT) – Un régime qui ne respecte pas son peuple, ne sera respecté par aucun pays, sauf par ses semblables. Salam, Ben Ali, Kadhafi… la liste des tyrans humiliés est très longue. Le tour du régime algérien viendra, puisque dans ce pays c’est la loi de la mafia qui y règne depuis 1962.

Un régime qui demande à sa gendarmerie de tirer sans aucune raison sur ses citoyens finira comme le régime de Kadhafi. Un régime qui emprisonne un écrivain progressiste de 80 ans, ne sera jamais respecté. Il finira comme le régime de Ben Ali ou celui de Saddam.

En ce moment, c’est le tour de l’Iran qui est venu. Ce pays islamiste qui veut jouer dans la cour des grands fait face à la furie d’Israël et de l’Occident. Aux USA et en Europe, on parle déjà de l’après-Khomeiny. Pour l’Algérie, qui soutient les terroristes du Polisario, le Hamas, … son tour s’approche. Son régime est en salle d’attente. Le jour où une puissance étrange envahira l’Algérie, ce seront ceux qui ont été opprimés par ce régime raciste d’Alger qui solderont leurs comptes avec lui. C’est logique. Peut-on être avec un régime qui, en 2025, interdit aux Kabyles de prénommer leurs enfants en Kabyle ?

Récemment, en quelques heures seulement, le régime de Damas a plié ses bagages. Personne ne s’y attendait. La leçon de Damas n’est pas apprise apparemment par les généraux algériens. Effectivement, personne ne veut la guerre. Les Kabyles souhaitent une libération pacifique, mais l’entêtement du régime algérien qui fonce tête baissée n’augure rien de bon.

Dans tous les cas, les Kabyles de 2025 ne sont pas ceux de 1954, 1963, 1980, 1988 et même pas ceux de 2001. Ils ont été suffisamment trahis et par le régime algérien et par le peuple algérien. Le glas a sonné. Il a sonné pour le régime d’Alger, évidemment. C’est une question de temps.

La rédaction

6 Commentaires

  1. Ah, le régime algérien… Ce chef-d’œuvre post-colonial qui a réussi à faire pire que le colon lui-même, tout en criant à l’anti-impérialisme. Depuis 1962, ce n’est pas un État, c’est une caserne avec un drapeau. On y remplace les urnes par des ordres de mission, les intellectuels par des généraux analphabètes, et la justice par un téléphone posé sur le bureau du procureur.

    Réprimer les idées ? Classique. 1980, Printemps berbère : les étudiants, les artistes, les enseignants se lèvent pour défendre tamazight, langue millénaire, et que fait le régime ? Rafles, arrestations, silence total sur les médias publics. L’État a tremblé face à une simple revendication culturelle. Et il tremble encore.

    Tirer sur des citoyens non armés ? Déjà fait. Kabylie, 2001 : plus de 120 jeunes assassinés par des gendarmes. Leur crime ? Être nés au mauvais endroit, parler la mauvaise langue, et surtout : refuser de se taire.

    Réprimer les idées ? C’est même la spécialité maison. En 1980, le Printemps berbère éclate : les étudiants, les artistes, les universitaires se lèvent pour défendre une langue et une culture millénaires. Réponse du régime : descentes policières, arrestations, censure totale. Une simple revendication culturelle traitée comme une déclaration de guerre.

    Et en 2025 ? Toujours la même rengaine. Il est encore interdit dans certaines wilayas de donner à son enfant un prénom kabyle comme “Thiziri”, “Massinissa” ou “Aksel”. Mais on peut l’appeler “Djihad”, “Khalifa” ou “Moudjahid” « Abu … » « Islam » sans aucun problème. C’est dire la hiérarchie des valeurs.

    Emprisonner des ecrivains, des journalistes, des jeunes, des femmes … Bien sûr. On ne respecte ni l’âge, ni l’intellect, ni la parole libre. Ce régime ne voit dans la sagesse qu’un danger. Tant qu’il peut humilier, il se sent encore exister.

    Soutiens internationaux ? L’Algérie est championne des causes perdues. Soutien affiché au Polisario, appui diplomatique au Hamas, connivence discrète avec l’Iran… Tout ça pendant qu’elle se fait blacklistée par les investisseurs, surveillée par les ONG des droits humains, et moquée par ses propres enfants en exil.

    Et le peuple kabyle dans tout ça ? Ce n’est plus celui de 1954, ni de 1963, ni de 1980, ni même de 2001. C’est un peuple trahi, certes, mais lucide. Un peuple qui ne croit plus aux slogans, qui ne fait plus confiance ni au régime ni au « frère algérien » silencieux quand la répression s’abat. La patience a des limites. La dignité, elle, n’en a pas.

    Quant à ce régime qui pense encore être intouchable, il suffit de jeter un œil à ses collègues déchus : Ben Ali, Kadhafi, Saddam… Même Assad, sauvé momentanément par ses parrains russes et iraniens, ne tient plus qu’à un fil. Et récemment, Damas a vacillé en quelques heures — personne ne s’y attendait. Le régime d’Alger est juste en salle d’attente.

    Il tombera, non pas parce qu’un pays étranger l’aura décidé, mais parce que tout régime basé sur le mensonge, la peur et la répression est condamné à s’écrouler.

    La question n’est pas « si », c’est « quand » — et surtout : avec quel bruit.

  2. J’ai fait le service national en perdant deux ans de ma vie et j’ai vu de l’intérieur et peut témoigner que l’Armée Algérienne est une armée de voyous, ce n’est pas l’ordre qui règne mais la peur, chaque chef fait de son subalterne une serre pierre s’il veut avec des gifles en plus, le général est une sorte de Rab.

    Une armée à l’image d’un peuple qui n’existe pas, on retrouve les mêmes séparations voulues par le pouvoir , les Kabyles entre eux, les Chawis entre eux, les gens de l’ouest entre eux etc…c’est donc loin de la fameuse constante dite d’unité nationale pour laquelle des centaines de citoyens sont en prison pour atteint à l’unité nationale…
    Quand on voit l’état de cette armée de l’intérieur, il y a de quoi devenir fou, elle qui se considère comme la colonne vertébrale du pays, je ne parle mm pas du matériel (ferraille russe) mal entretenu ou de la nourriture servie aux appelés surtout pendant l’instruction .
    Une armée, je suis certain qui ne tiendrait pas 2 jours avec n’importe quelle armée digne de ce nom.
    Ce régime d’une manière ou d’une autre est en fin de vie.

    • Ton témoignage est puissant, brutal, mais tristement fidèle à ce que beaucoup ont vu et vécu. Ce n’est pas un service national, c’est une humiliation nationale organisée, un système de dressage par la peur, où l’ordre est remplacé par la violence, le respect par la terreur, et la discipline par l’humiliation quotidienne.
      Une armée clanique, où chaque région reste entre elle, non pas par choix, mais par méfiance, rancune, ou par ordre non écrit du pouvoir. Ce n’est pas l’unité nationale qu’on y fabrique, mais la division et la méfiance. Le tout sous l’œil complice des généraux, qui préfèrent maintenir un troupeau de soumis plutôt qu’une armée de citoyens.
      Et tu as raison, le matériel est à l’image du système : rouillé, obsolète, mal entretenu, incapable de faire face au moindre conflit moderne. Mais ce qui est encore plus rouillé, c’est la mentalité. L’Algérie ne forme pas des soldats, elle brise des hommes.
      Ils nous parlent de « colonne vertébrale de la nation » ? Une colonne vertébrale qui bat ses propres enfants, vole ses ressources, et mange dans la main de Moscou ou de Pékin ? C’est une armée d’apparat, bonne pour parader à Blida, pas pour défendre un peuple qu’elle méprise.
      Et pendant ce temps, ceux qui osent parler d’unité vraie, de justice, de droits, finissent en prison, accusés « d’atteinte à l’unité nationale »… alors que le plus grand danger pour l’unité du pays, c’est justement ce régime militaire mafieux qui instrumentalise les identités, les langues et les régions pour régner sur les cendres.
      Oui, ce régime est en fin de vie. Il le sait. C’est pour ça qu’il s’accroche, qu’il réprime, qu’il tape plus fort. Un pouvoir qui tire sa légitimité d’un passé falsifié et d’un silence imposé n’a plus de futur.
      Alors merci pour ton courage. Témoigner, c’est déjà résister. Et ce que tu as vu, beaucoup le vivent encore aujourd’hui. Mais le temps de la peur arrive à son terme. Le couvercle saute toujours quand la pression devient trop forte. Et ce jour-là, il n’y aura plus de grades, plus de casernes, plus de slogans vides. Juste la vérité, enfin debout.

      • Merci pour ton commentaire.
        J’ai oublié de dire que je n’ai jamais chanté l’hymne national que je ne connais pas d’ailleurs, juste faire semblant en regardant ce drapeau colonial que j’insultais de l’intérieur.

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