Répression : Le régime algérien s’en prend aux familles des indépendantistes kabyles

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L'indépendance de la Kabylie est une nécessité
L'indépendance de la Kabylie est une nécessité

KABYLIE (TAMURT) – En vue d’intimider les militants indépendantistes kabyles, notamment ceux forcés à l’exil et qui activent au sein de la diaspora, le régime algérien a décidé de s’en prendre honteusement à leurs familles. Dernièrement, le frère du militant et cadre du Mouvement pour Autodétermination de la Kabylie (MAK), Aksel Bellabbaci, a été arrêté par les services de la police coloniale algérienne, à Tala Athmane, dans le département de Tizi Wezzu.

Devant la détermination des indépendantistes kabyles à continuer la lutte pacifique pour l’indépendance de la Kabylie, le régime algérien aux abois intensifie et diversifie sa répression. Si les militants vivant en Kabylie sont traqués, arrêtés et jugés dans des tribunaux inféodés à la junte militaire, et qui prononcent à leur encontre des verdicts iniques, ceux qui vivent en exil sont victimes d’une honteuse campagne d’intimidation. En effet, le régime algérien s’attaque aux membres de leurs familles dans le but de les décourager. Le 15 décembre dernier, Fayçal, le frère du militant Aksel Bellabbaci, conseiller du président du MAK, a été arbitrairement interpellé par la police coloniale algérienne, à Tala Athmane. La nouvelle a été confirmée par ce cadre du MAK sur sa page Facebook. « Sans raison valable, le régime colonial algérien a procédé, hier (15 décembre), à l’arrestation de mon frère « Fayçal », à Tala Athmane.

À travers lui, ils veulent sûrement m’intimider. Qu’ils sachent que je ne cesserai pas de lutter pour la Kabylie jusqu’au jour de son indépendance », a écrit Aksel Bellabbaci. Ce n’est pas la première fois que l’Etat colonial algérien recours à ces pratiques arbitraires. Le frère d’un autre indépendantiste résidant en France et originaire de Melbou (Vgayet), en l’occurrence Mounir Boutegrabet, a été interpellé, il y a plus d’un mois, par la police algérienne. Le neveu du président du MAK, Yugurthen Benadjaoud, vient d’être condamné à 3 ans de prison ferme, alors qu’il n’a commis aucun acte répréhensible. Son seul tort est d’être le neveu de Ferhat Mehenni, qui préside aussi au Gouvernement provisoire kabyle en exil.

Aksil K.

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