 - Le ministre dit de la défense de la milice du Polosario, Mohamed El Ouali Akik, touche 30 millions de centimes par mois, payé par l'argent des contribuables algériens, depuis presque 50 ans. Ce n'est pas le seul privilège dont ce "ministre" jouit. Son salaire mensuel est une miette par rapport à ce qu'il gagne dans ses activités de trafiquants, évidemment en Algérie, au vu et au su de tout monde.){kind=link}
ALGÉRIE (TAMURT) – Le ministre dit de la défense de la milice du Polosario, Mohamed El Ouali Akik, touche 30 millions de centimes par mois, payé par l’argent des contribuables algériens, depuis presque 50 ans. Ce n’est pas le seul privilège dont ce « ministre » jouit. Son salaire mensuel est une miette par rapport à ce qu’il gagne dans ses activités de trafiquants, évidemment en Algérie, au vu et au su de tout monde.
Mohamed El Ouali Akik est un des chefs de la mafia du ciment dans tout l’ouest et le sud ouest algérien. Il a pris le monopole de la vente, en noir, du ciment. Aucun sac de ciment ne peut se vendre sans qu’il n’empoche un taux d’intérêt. Le ministre du Polisario, le protégé des services de sécurité algériens, s’est accaparé aussi des réseaux de changes de la devise, le dollar et l’euro. Tous les cavistes clandestins agissent sous sa houlette.
El Ouali Akik, selon plusieurs sources, tire d’énormes gains dans le change de l’euro et du dollar, à Béchar, Tindouf, Tiaret, Mascara, Sidi Bel Abbès. Il est intouchable et tout se fait avec son aval. « Il passe son temps à gérer ses affaires et l’affaire du Polisario est le dernier de ses soucis. Il a un passeport diplomatique algérien, il sillonne le monde avec sa famille et savoure bien sa fortune inestimable, tout ça avec la bénédiction du régime algérien », précise notre source.
Mohamed Ouali Akik touche aussi au trafic de drogue et d’armes, mais personne n’ose citer son nom. Ces derniers temps, des activistes algériens installés en Europe, comme Amir DZ, citent souvent le nom de ce richissime ministre de la Défense du Polisario, évidemment dans des affaires de trafic et activités commerciales illicites.
Le régime algérien accorde tous les privilèges aux Sahraouis et leur accorde toutes les largesses, alors qu’il prive les Kabyles de leurs droits les plus élémentaires.
Idir Yatafen