ALGER (TAMURT) – La cour d’appel d’Alger a maintenu, ce mardi 25 février, la peine de 4 ans de prison ferme prononcée en première instance contre l’ancien président de la Jeunesse Sportive de Kabylie, Cherif Mellal. Ce verdict, injuste et très sévère, a suscité la consternation générale en Kabylie, notamment auprès de sa famille, ses proches et ses avocats.
Le verdict est tombé tel un couperet. L’ancien président de la JSK est définitivement condamné, aujourd’hui mardi, à 4 ans de prison ferme. Pourtant, ses avocats, qui ont démontré lors du procès en appel, et avec brio, que « ces poursuites sont dénuées de tout fondement légal », avaient nourri l’espoir de son acquittement ou, du moins, de la réduction de sa peine. Toutefois, la justice algérienne aux ordres de la junte militaire en a décidé autrement en confirmant la condamnation de 4 ans de prison ferme prononcée en première instance, le 23 octobre dernier. Cherif Mellal est poursuivi pour une prétendue « violation de la législation et de la réglementation de change et de mouvement de capitaux à l’intérieur et à l’extérieur du pays » ainsi que pour « blanchiment d’argent ».
Arrêté le 17 janvier 2023 à Tizi Wezzu et placé deux jours après sous mandat de dépôt par le juge instructeur du pôle spécial financier et économique de Sidi M’hamed (Alger), l’ex président de la JSK a déjà passé la moitié de sa peine en prison. Il est victime d’un complot fomenté contre lui par les services secrets algériens. Cherif Mellal était dans le collimateur du régime algérien à cause de son engagement en faveur d’une JSK kabyle que le régime algérien veut vider de son âme et son identité. Il a été illégalement destitué de la présidence de la JSK par les services secrets algériens, car il était le seul actionnaire à s’être opposé ouvertement à la vente du club phare de la Kabylie à l’entreprise nationale algérienne Mobilis.
Sans aucun doute, son arrestation et sa condamnation injuste s’inscrit dans le cadre du projet diabolique « zéro kabyle ». « Cette décision a plongé tes proches et tous ceux qui te soutiennent dans une profonde tristesse et une incompréhension totale. Pourtant, au cœur de cette épreuve, sache que tu as su inspirer chacun d’entre nous par ta force et ta détermination inébranlable. (…) Aujourd’hui plus que jamais, nous restons à tes côtés, unis par une volonté commune de voir triompher la justice. Nous continuerons à faire entendre ta voix, à te soutenir dans cette lutte pour ta libération et à espérer des jours meilleurs où tu pourras enfin retrouver la liberté », a réagi Mouloud Yefsah, l’un des soutiens de Cherif Mellal.
Aksil K.
Une idée m’est venue à l’esprit juste ce matin, d’une grève générale à travers toutes les régions Kabylophones pour la libération de tous les prisonniers d’opinion et politiques Kabyles. Par exemple, nous choisirions, au conditionnel présent, une journée de samedi ou vendredi où tout le monde doit rester cloitré chez lui. Tous les magasins seront fermés, les transports monopolisés. J’appelle même tous les réticents, quel qu’il soit. Pour le bien de nos frères kabyles emprisonnés à tort. Cette grève, nous la dédierions aux familles des prisonniers. Écoutez, la liberté de la Kabylie ne s’achète pas au marché, elle s’arrache. Il n’y a pas une seconde où je n’y pense pas ! La Kabylie n’est pas faite pour coexister avec le régime totalitaire algérien, car nous sommes diamétralement opposés sur tous les plans.
Je condamne avec une fermeté absolue l’emprisonnement de Cherif Mellal, je n’ai aucun lien avec lui, juste pour préciser. Se battre à l’unisson pour la libération immédiate de notre cher ami kabyle Cherif Mellal, ainsi que les centaines de Kabyles emprisonnés au motif d’être indépendantistes de la Kabylie. Cela dit, je ne vois aucun mal à cela. Nous vivons dans un monde à l’envers, c’est Said Chengriha à la fois assassin et pyromane, Tebboune et les autres qui devraient être en prison. Dans le livre la sale guerre de Habib Souaidia, ancien militaire de l’armée, devenu français, raconte, Said Chengriha, ancien capitaine avait donné ordre à son équipe militaire qu’il dirigeait de brûler la forêt de Lakhdaria pour déloger les islamistes et avait tué un homme d’une balle dans la tête alors qu’il était dehors la nuit pour fumer une cigarette. Aussi, il avait dépensé un million de dinars juste pour ses petits besoins. Sans la liberté et l’indépendance de la Kabylie, nous continuerons à vivre l’anti-kabyle du régime voyou algérien. J’appelle les affiliés kabyles au régime voyou algérien de se regarder dans la glace le matin en se rasant.
Les clients kabyle de Mobilis contribuent au financement des prisons.
Mobilis maison mère au moyen orient ? en tout cas cet opérateur de la téléphonie mobile contrôle algerie telecom anciennement PTT.