BGAYET (TAMURT) – Porté disparu le 28 novembre dernier, laissant sa famille et ses proches dans un grand désarroi, le citoyen kabyle Lamine Sid a finalement donné un signe de vie. Il a pu joindre sa famille par téléphone depuis l’Est de l’Algérie, où les services secrets algériens qui l’ont enlevé ce jour-là l’ont conduit. Il est faussement accusé de terrorisme sur la base de l’article 87 bis, comme les autres militants kabyles déjà incarcérés, et à qui le régime algérien impute arbitrairement les incendies criminels perpétrés en Kabylie en 2021.
La chasse aux kabyles enclenchée par le régime algérien depuis 2021 se poursuit. Le 28 novembre dernier, alors qu’il se dirigeait tranquillement vers son lieu de travail, Lamine Sid, un père de famille, a été enlevé par les services secrets algériens. Ceux-ci l’ont emmené en toute discrétion dans l’Est algérien, où il est détenu. Prise de panique devant sa mystérieuse disparition, sa famille a donné l’alerte et a lancé un avis de recherche, largement partagé sur les réseaux sociaux.
Quelques jours après, Lamine est autorisé par ses ravisseurs à contacter sa famille pour les informer de son arrestation. Il est arbitrairement accusé d’avoir brûlé la Kabylie en 2021, alors que ces incendies étaient orchestrés et exécutés par les services secrets algériens, qui voulaient incriminer les indépendantistes kabyles et justifier ainsi la répression qui allait suivre.
Aksil K.