Les espaces de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou abritent depuis aujourd’hui un colloque de trois jours sur la vie et l’œuvre de Kateb Yacine, l’intellectuel racé qui, jusqu’à la fin de ses jours, le 28 octobre I989, refusa toute compromission avec tout cercle qu’il a jugé « corrupteur et corrompu ». Le programme des festivités commémoratives n’est pas du tout indigent même si, nous devons rappeler, qu’un rendez-vous sur un homme de la dimension de Kateb Yacine mérite d’être organisé par l’université et non par une institution dite de nature « culturelle ».
Le décès d’une jeune maman, âgée de 32 ans, le 16 octobre dernier et de son nouveau-né, juste après son accouchement, à la polyclinique de la ville de Tigzirt, 40 km au nord de Tizi Ouzou, a suscité la colère des habitants de la région qui ne sont pas prêts de lâcher prise.