Les espaces de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou abritent depuis aujourd’hui un colloque de trois jours sur la vie et l’œuvre de Kateb Yacine, l’intellectuel racé qui, jusqu’à la fin de ses jours, le 28 octobre I989, refusa toute compromission avec tout cercle qu’il a jugé « corrupteur et corrompu ». Le programme des festivités commémoratives n’est pas du tout indigent même si, nous devons rappeler, qu’un rendez-vous sur un homme de la dimension de Kateb Yacine mérite d’être organisé par l’université et non par une institution dite de nature « culturelle ».
Le décès d’une jeune maman, âgée de 32 ans, le 16 octobre dernier et de son nouveau-né, juste après son accouchement, à la polyclinique de la ville de Tigzirt, 40 km au nord de Tizi Ouzou, a suscité la colère des habitants de la région qui ne sont pas prêts de lâcher prise.
La population de la région s’est étonnée de la médiatisation et la considération accordée par les hauts responsables politique à cette affaire, alors qu’ils ont gardé un silence, qui n’est autre que complice, vis-à-vis des 71 autres cas de kidnappings enregistrés en Kabylie depuis la fin de l’année 2005.
KABYLIE (Tamurt) - Selon l’animateur de l’émission, Karim, Leila Hadj Arab qui devait prendre part à cette séance de débat, s'est ravisée à la dernière minute, car il n’était pas question pour le RCD de débattre avec un mouvement politique qui n’est pas concerné par les prochaines élections locales. Elle faisait allusion au MAK. Avant qu’elle ne rajoute qu’elle ne souhaite pas s’exprimer avec des citoyens résidant en dehors de l'Algérie, c'est à dire avec ceux qui ne sont pas établis à l’intérieur du pays.