Google veut publier les requêtesde la NSA (National Security Agency)

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INTERNET
Le groupe en a fait la demande au gouvernement américain, assurant n’avoir «rien à cacher»…

Mis en cause dans l’affaire de surveillance d’Internet de la NSA, Google a demandé mardi au gouvernement américain la permission de publier des informations sur les demandes de communication de données sur ses utilisateurs qui lui sont faites au nom de la sécurité nationale. Le géant de l’Internet dit n’avoir «rien à cacher».

Cette demande a été faite dans une lettre adressée au FBI et au ministère de la Justice et rendue publique par Google, concerné comme d’autres grandes sociétés américaines du secteur technologique par un programme secret de surveillance d’internet baptisé PRISM dont l’existence a été révélée la semaine dernière.

Google publie régulièrement un rapport dit «de transparence» sur les demandes qui lui sont faites par le gouvernement. Mais ce rapport ne répertorie pas celles relevant de la loi FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act), qui permet la surveillance d’étrangers et qui serait la base du programme PRISM, précise-t-il. «Les affirmations dans la presse selon lesquelles notre acceptation de ces demandes donne au gouvernement américain un libre accès aux données sur nos utilisateurs sont simplement fausses», écrit le groupe.
Pas d’ «accès direct» selon Facebook

«Toutefois, les obligations de non divulgation posées par le gouvernement concernant le nombre de demandes liées à la FISA que reçoit Google (…) alimentent la spéculation», ajoute-t-il. Google dit vouloir publier des chiffres globaux sur les demandes effectuées au titre de la sécurité nationale, qui incluraient celles relevant de la FISA.

Facebook a tenté aussi de rassurer ses utilisateurs en expliquant, par la voix de son PDG Mark Zuckerberg a ses actionnaires qu’aucun service de renseignement n’avait un «accès direct» au réseau et que son groupe passait beaucoup de temps à empêcher les «mauvais pirates» informatiques à s’introduire dans ses ordinateurs.

Le programme PRISM vise à repérer les étrangers pouvant représenter une menace pour les Etats-Unis. Le Washington Post et The Guardian avaient révélé son existence la semaine dernière en précisant qu’il permettait aux services de renseignement américains de surveiller en temps réel les données circulant sur les serveurs des grands groupes informatiques comme Google, Facebook ou Microsoft.

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