ALGERIE (TAMURT) – Il semble que Tebboune veut faire croire à l’opinion internationale qu’il est insensible aux pressions exercées sur lui par la France et l’Union européenne pour libérer Boualem Sansal. Sur ce sujet, lors de sa dernière sortie médiatique, le président algérien estime que » Boualem Sansal n’est pas un problème algérien.
Cest un problème pour ceux qui l’ont « créé ». Une façon pour Tebboune de dire qu’il ne sera pas libéré. Il ajoute une autre phrase incompréhensible : » jusqu’à présent, il n’a pas livré tous ses secrets ». À quoi fait allusion Tebboune ? C’est un indice que Boualem Sansal, en dépit de son âge et de son état de santé, fait face à des interrogatoires musclés de la part de la sécurité militaire. Le régime algérien cherche, manifestement, à faire de Sansal un espion au profit d’Israël.
Tebboune dit aussi que Sansal est bien soigné et contacte quotidiennement les membres de sa famille. » Boualem Sansal sera jugé au moment venu », lâche Tebboune. A comprendre que l’écrivain Sansal, qui a été arrêté le 16 novembre 2024 à l’aéroport d’Alger, ne sera pas libéré de sitôt et le régime algérien ne flanchera pas devant les pressions internationales.
Mais la réalité, Tebboune est hantée par cette affaire. Il évoque Sansal dans toutes ses interventions, ce qui signifie qu’il est profondément atteint par la pression.
Idir Yatafen
Tebboune, fonctionnaire du parti unique avait déjà livrer son jugement a l’égard de son otage, l’écrivain Boualem Sansel en l’occurrence, le considérant comme un voyou sans identité !