ALGERIE (TAMURT) – À défaut de légitimité populaire, Tebboune, désigné par une caste de généreux à El Mouradia pour un second mandat, semble tirer profit de la crise diplomatique entre l’Algérie et la France. Il joue l’image du sauveur, aux yeux de l’opinion publique : l’Algérie est ciblée par un complot étranger et lui est là pour faire face. La presse algérienne fait le reste.
Tebboune, à chaque intervention, fait référence à la guerre de libération. Il va jusqu’à se comparer à Ben Boulaid, Abane, Amirouche pour cacher qu’il gère un pays faible sur tous les plans. En réalité, il ne gère que les voyous et les repris de justices, installés généralement illégalement en France et qu’il refuse d’accueillir en Algérie.
C’est avec les voyous qu’ils comptent faire pression contre la France, la septième puissance économique mondiale. Le comble, c’est qu’une partie du peuple algérien soutient cette démarche, comme si l’Algérie est fière de ses voyous. Selon les dernières statistiques, les Algériens sont les plus nombreux étrangers dans les prisons françaises.
Au lieu d’avoir honte de ses ressortissants délinquants en France, Tebboune fait d’eux un moyen de pression diplomatique !
Il parait que le refus de l’Algérie d’accueillir ses ressortissants délinquants expulsés par la France ne date pas de la récente crise entre les deux pays. Les délinquants sont utilisés depuis toujours par les services consulaires algériens comme indicateurs à Paris, à Lille, à Marseille, à Nantes, à Lyon, à Bordeaux. Ils surveillent les militants kabyles et les opposants au régime algérien.
En contre-partie, lesdits délinquants indicateurs seront protégés par les consuls algériens en France contre leur expulsion, en refusant de délivrer aux autorités françaises des laisser-passer consulaires indispensables pour toute expulsion.
Idir Yatafen