EVOCATION (TAMURT) - « Ce n’est pas moi ou mes chansons que le pouvoir algérien interdit, c’est ma culture, c’est mon appartenance à la société berbère », aurait confié sur son lit de mort, en 1982, Slimane Azem, à l’un de ses amis. Sous l’occupation française, l’icône de la chanson kabyle engagée était persécutée pour son œuvre artistique magistrale ‘’Effeɣ ay ajrad tamurt-iw’’ (O sauterelles, quittez mon pays), interdite d’ailleurs par arrêté des autorités françaises. A l’indépendance de l’Algérie, il a été forcé à l’exil sous la dictature de Ben Bella et Boumediene et fut interdit d’antenne. Ses disques ne circulaient que sous le manteau.
VGAYET (TAMURT) – Le militant indépendantiste Nabil Moussaoui a quitté, dimanche 17 septembre, les geôles algériennes, après avoir purgé une peine de 18 mois de prison. Il a été injustement incarcéré pour ses convictions politiques et son militantisme pacifique en faveur d’une Kabylie libre et souveraine.