Anissa Boumediene ne souhaite pas la libération de Boualem Sansal

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Anissa Boumediene
Anissa Boumediene

ALGÉRIE (TAMURT) – Anissa Boumediene, la veuve de l’ancien dictateur algérien, Boukharouba, alias Boumediene, a déclaré sans ambages sur les ondes d’Africa-Radio « ne pas souhaiter la libération de Boualem Sansal. Elle justifie sa déclaration par le fait que « Boualem Sensal n’aime pas l’Algérie et ses déclarations que Tlemcen était une ville marocaine sont graves ». Résidente dans un quartier chic de la capitale française depuis des décennies et pourtant avocate de profession, Anissa Boumedienne bafoue sans scrupules la liberté d’expression et les principes de la justice.

Anissa Boumedienne, qui a passé la majeure partie de sa vie à Paris, n’a soufflé aucun mot sur les autorités algériennes qui sont allées jusqu’à refuser aux avocats de Boualem Sansal de le défendre et même de se rendre en Algérie. Cette même Anissa Boumediene qui reproche à Sansal de ne pas aimer l’Algérie, peut-elle déclarer elle aussi qu’elle n’aime pas la France, pourtant elle vit dans ce pays depuis des décennies ? Bien sûr qu’elle ne pourra pas divulguer son vrai sentiment sur son pays d’accueil, la France. 

Il est utile de rappeler à Anissa Boumedienne que celui qui n’aime pas l’Algérie, c’est son mari dictateur sanguinaire. Il a placé tous les généraux de l’armée française, Nezzar, Belkhir, Lamari, Toufik, … à la tête de l’armée algérienne. Anissa Boumedienne doit s’expliquer sur les assassinats par son mari des chefs de la guerre de libération. Boumedienne avait ordonné l’assassinat de Mohamed Khider, de Krim Belkacem, de Chabani,…qui ont dirigé la révolution et qui ont libéré l’Algérie. La haine de Boumedienne envers l’Algérie l’a conduit jusqu’à jeter les ossements du colonel Amirouche dans une prison ! 

Quant à Boualem Sensal, il n’a tué aucun Algérien et n’a fait du mal à personne. Il a juste exprimé un avis et a rappelé un fait historique que personne ne peut nier, que les frontières historiques entre l’Algérie et le Maroc. Il est où votre mari, Anissa Boumedienne, durant la guerre, lorsque les Kabyles tombaient par centaines par jour pour tracer avec leur sang les frontières algériennes ? 

Il faut rappeler à Anissa Boumediene que son mari était justement au Maroc, à Oujda, dans des chars ouverts par les services secrets français pour tuer plus de 10 000 Algériens, renverser le GPRA et confisquer l’indépendance aux Algériens. 

Boualem Sansal n’a pas besoin du soutien des femmes des dictateurs qui massacrent leurs populations..

Idir Yatafen

2 Commentaires

  1. Boualem Sensal n’a jamais pardonné à l’Algérie son émancipation de ses maîtres, d’ailleurs rappelons qu’une fois installé au sein du ministère de l’industrie, le compradore a été activé pour rendre service à lala fransa avec son compère Bouchwareb, sa fratrie dans la haine de son pays d’origine s’étend à bien d’autres horizons,
    des salons de l’Oranais où l’indigène informateur Daoud lui fait écho, aux salons de l’Algérois ou d’autres supplétifs lui emboitent le pas, jusqu’au montagnes de Kabylie, ils sont légions à tendre la perche de la haine-de-soi pour sauver le petit soldat à la solde de la France et d’Israël !!

    Celui qui n’aime pas son pays ne peut aimer le pays des autres, il est bon à trahir mais jamais à aimer, « Et qui ne sait pas aimer ne peut s’occuper de littérature » !!

    Merci Anissa Boumedienne pour ton courage et ton témoignage.

  2. Il est fascinant de voir à quel point certains représentants de l’ancien régime algérien continuent de parler au nom de l’Algérie, alors qu’ils ont tout fait pour l’étouffer. Anissa Boumediene, veuve d’un dictateur dont les mains sont trempées dans le sang des fondateurs de la révolution, ose aujourd’hui nous faire la morale, depuis son appartement parisien luxueux, en critiquant un écrivain pacifique, Boualem Sansal, pour avoir simplement exprimé une opinion historique.
    Est-ce cela « ne pas aimer l’Algérie » ? Est-ce cela qui mérite la prison ?
    Ce n’est pas Sansal qui a fait exécuter Chabani, Khider, Krim Belkacem. Ce n’est pas Sansal qui a transformé l’armée des martyrs en un corps dirigé par des officiers des rangs français. Ce n’est pas Sansal qui a confisqué le rêve de l’indépendance pour en faire une prison à ciel ouvert. Tout cela, c’est Boumediene. Et donc, aussi, votre héritage, Madame.
    Que vaut votre indignation, vous qui avez fait de Paris votre refuge doré, pendant que des écrivains, des artistes, des journalistes algériens sont emprisonnés, torturés ou réduits au silence ?
    Si aimer l’Algérie, c’est se taire, se soumettre, oublier et pardonner à ses bourreaux, alors non : Boualem Sansal n’aime pas cette Algérie-là. Il aime l’autre : celle du courage, de la vérité, de la mémoire, et de la parole libre.
    Et qu’on se le dise une bonne fois : l’histoire retiendra les écrivains, pas les femmes de dictateurs

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