FRANCE (TAMURT) – La députée française du groupe républicain des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer, a dénoncé avec véhémence ce mercredi 27 novembre au parlement la politique « discriminatoire infligée par le régime algérien envers les Kabyles, les Berbères en général et contre les femmes ».
Une déclaration largement reprise par les médias français. Les décideurs algériens sont ainsi accusés de discrimination. Le Parlement français accentue la pression contre le régime raciste et colonial d’Alger pour sa politique de répression généralisée ces dernières années. La députée française est revenue aussi longuement sur l’incarcération arbitraire de l’écrivain Boualem Sansal. » Boualem Sansal est le bouc émissaire de la politique des deux pays. Son seul tort est d’aimer la France et de devenir français », assène, entre autres, Valérie Boyer.
Même la chaîne de service public, France 2, est revenue avec détail sur cette affaire. C’est toute la classe politique française qui est mobilisée contre la politique répressive d’Alger contre des simples citoyens. L’arrestation de Boualem Sansal le 16 novembre dernier à l’aéroport d’Alger est la goûte qui a fait déborder le vase. Lyazid Abid, en sa qualité de président de l’Union pour la République Kabyle, dit que « la classe politique française qui se mobilise pour libérer Boualem Sansal fait honneur à la France« .
Le régime algérien est connu pour sa faiblesse devant les pressions des pays européens. La France a toujours influencé la politique algérienne et elle a toujours son mot à dire dans les décisions les plus importantes. Rappelons-nous, en 2019, lors de la réunion secrète, juste au début du Hirak, le frère de Bouteflika, le général Toufik, le général Zeroual et Louisa Hanoune, se sont rencontrés en présence d’un haut gradé des services secrets français, selon la presse officielle algérienne.
Idir Yatafen