ALGER (TAMURT) – Le président français E. Macron a officiellement demandé, ce lundi 31 mars, à son homologue algérien A. Tebboune lors d’un entretien téléphonique d’accorder une grâce présidentielle en faveur de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Le chef de l’Etat français a sollicité « un geste de clémence et d’humanité envers M. Boualem Sansal, compte tenu de l’âge et de l’état de santé de l’écrivain », a annoncé un communiqué de la présidence algérienne.
L’auteur du roman « Le village de l’allemand » a injustement été condamné, jeudi dernier, par le tribunal correctionnel de Dar El Beida (Alger) à cinq ans de prison ferme pour le délit « d’atteinte à l’unité nationale », « outrage à corps constitué (l’armée) », « atteinte à l’économie nationale et de détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité nationale ». Agé de 76 ans et souffrant de plusieurs maladies chroniques, Boualem Sansal risque de mourir dans les geôles algériennes si son emprisonnement est maintenu.
A vrai dire, un dénouement favorable à cette affaire était prévisible, notamment après le passage du recteur de la mosquée de Paris Chems-Eddine Hafiz sur l’antenne de Radio Sud. Très proche de Tebounne, ce dignitaire religieux avait exprimé son optimisme au micro de Jean-Jacques Bourdin quant à une éventuelle grâce présidentielle en faveur de l’écrivain franco-algérien. Il faut dire aussi que le président algérien avait baissé d’un ton lors du dernier entretien qu’il avait accordé à un groupe de journalistes proches du régime.
Le ministre français de l’Intérieur avait auparavant enclenché ce qu’il a qualifié de « riposte graduée » face au refus par Alger de réadmettre ses ressortissants expulsables. Par ailleurs, le même communiqué a indiqué que Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, se rendra à Alger le 6 avril à l’invitation de son homologue algérien, Ahmed Attaf.
Aksil K.
Boualem sensal n’est pas le seul otage
Du gouvernement terroriste d’Alger.
Ils sont des centaines de kabyles dans les prisons coloniales Algérienne.
Il n’y a pas que Boulem Sensal. Il faut libérer tous les autres détenus d’opinion (emprisonnés sous le coup de l’article 87 bis du Code Pénal Algérien) : Chérif Mellal, Mohamed Tajadit, par exemple, sans oublier tous les autres (plus de 250 personnes).
Tebboune et son général chengriha sont des grands pirates de la nation algérien, ils commettent des enlèvements après de longues négociations ils vont tenter de relâcher l’otage, on sait pas si Mr Macron leur a payer une rançon ?