Depuis l’allocution du 19 juin, au cours de laquelle Mohammed VI a présenté son projet de nouvelle Constitution, tous les relais officiels sont activés pour faire campagne en faveur du « oui » au référendum du 1er juillet. De leur côté, le Mouvement du 20 février et quelques partis de gauche et islamistes (dont Al Adl Wal Ihsane, Justice et Bienfaisance) appellent au boycott. Les chaînes de télévision préparent des émissions où le document est expliqué. Des débats sont organisés sur les plateaux et les défenseurs du « non » y sont invités même s’ils sont très souvent minoritaires. On s’attend déjà à un raz-de-marée en faveur du projet constitutionnel le 30 juin. Car, pour de nombreux électeurs, avant d’approuver un texte, il s’agira surtout de dire « oui » au roi.
La présence des habitants de ce beau village, sur ces lieux froids, remonte à un peu plus de deux siècles. C’était il y a bien longtemps. Et depuis, un village s’est constitué.
Parmi les édifices brûlés par des jeunes en furie lors des derniers évènements qu’a connu la localité d’Amizour, il y a le centre culturel Malek Bouguermouh, qui a connu d’énormes dégâts.
COMMÉMORATION (Tamurt) - Le fils du pays de Si Mohand Umhend est le plus populaire des chanteurs kabyles. Né le 24 janvier 1956 à Taourirt Moussa, dans la wilaya de Tizi Ouzou en Kabylie, et lâchement assassiné le 25 juin 1998, dans la même région, où il a vu le jour. Poète, compositeur et interprète de ses chansons, Matoub s’est singularisé comme un artiste hors pair. Son œuvre est si originale et si importante. Matoub Lounès a débuté sa carrière professionnelle en 1978, par l'enregistrement d'un premier album aux éditions dirigées à l’époque par Idir. Ses premiers pas dans la création artistique furent des pas de maître. En effet, il ne tardera pas à gagner le grand public. L’homme au tempérament rebelle et à la personnalité chaleureuse et mystérieuse a commencé à militer très jeune en faveur de la cause berbère. Il s’engage dans un infatigable combat, pour la reconnaissance de l’identité Amazigh et pour la démocratisation de son pays. Il disait tout haut ce que pensent ses concitoyens tout bas. Ce qui le plonge, inévitablement, dans un cycle infernal d’entraves et de peines. L’une de ces haltes ténébreuses, qui le touche dans sa chaire, ses blessures par balles en 1988. Cependant, il ne baissera pas les bras et milite pour ses idéaux, jusqu’au jour où les " ennemis de la vie " l’assassinent sauvagement.
BGAYET (Tamurt) - Les habitants de cette bourgade ne savent plus que faire face aux interminables problèmes.
Afra, un village situé a 4 Km du chef-lieu de la commune d'Amizour est considéré comme étant le village le plus reculé de la commune. L’association Tidukla ne cesse de manifester le mécontentement de toute une population.
A Barbacha, une commune qui se trouve à 40 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bgayet (Bejaia), ce n’est pas les problèmes qui manquent au quotidien des citoyens.
La marche a la quelle avait appelé la coordination des comités de village de la Daira d'Azazga avec la participation d'une délégation venus du village de la victime (souama ) et une délégation du Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie ( MAK ) a débuté comme prévu à 9h. Elle partie de la gare routière d'Azazga vers le siège de la mairie. Des milliers de personnes très en colère ont rendu hommage à Mustapha Dial, originaire de la commune de Souama. Il a été tué à bout portant, l’après-midi du 24 juin 2011, par um militaire algérien. Il laisse 4 enfants.