CULTURE (Tamurt) - Le chanteur Kabyle Idir, qui a programmé une série de concerts en Algérie financés par l'ONDA, veut rectifier le tir. Il a apparemment, annulé ses galas. D’après plusieurs sources, la décision du chanteur Idir de renoncer subitement à ses galas est motivée par le vote de parlement Algérien d'une loi interdisant la promotion de la langue Tamazight.
CULTURE (Tamurt) - L’écrivain en tamazight et ancien détenu politique de la cause berbère, Ahmed Nekkar, vient de rééditer l’un de ses premiers romans dans la langue de Massinissa, à savoir « Ger debra d yefdisen ». Le roman en question vient en effet de voir le jour pour la deuxième fois après l’épuisement de la première édition.
KABYLIE (Tamurt) - Alors que les établissements scolaires de la wilaya de Bgayet sont déjà en grève depuis quelques jours, il en est de même dans la wilaya de Tizi Ouzou où la grogne ne cesse de monter dans les rangs du corps de l’éducation. En effet, depuis une dizaine de jours, une grève illimités paralyse les lycées de la wilaya suite à un appel lancé le 11 novembre dernier par le Syndicat autonome Cnapeste (Conseil national des professionnels de l’éducation, du secondaire et du technique).
CONTRIBUTION (Tamurt) - Et voilà, toute peine mérite salaire et toute allégeance se paie très cher. Des élections municipales et départementales viennent d'avoir lieu en Algérie, élections qui ont vu, comme à l'accoutumé, les assemblées locales raflées par les frères siamois du régime algérien : le plus vieux et plus corrompu parti politique (le FLN), et son alter ego, le parti de la junte bureaucratique et affairiste (le RND). Des strapontins et des communes périphériques ont été attribués à toutes les autres formations politiques qui ont bien voulu, pour maintenir une source de revenu et une pseudo existence, participer à cette énième mascarade électoraliste, opportunistes, islamistes et fantaisistes compris. Rien de nouveau à l'horizon ! « anexsar meqqar, a yak nugh tannumi »* disait Lounis. Trois jours plus tard, le parlement algérien, une autre assemblée votée également dans des conditions frauduleuses habituelles, se prononce sur le budget algérien pour l'année prochaine 2018. Inutile de revenir sur l'illégitimité de ces représentations ni sur leurs prérogatives réelles.