 - Le parti du FFS risque d'aller encore plus loin dans sa soumission au pouvoir. Il semble que la seule ligne qui n'est pas franchie jusque-là, à savoir la participation à la prochaine présidentielle, sera franchie cette fois. Selon plusieurs sources du parti, le FFS veut participer à la prochaine présidentielle, une élection sans aucun enjeu puisque tout le monde sait que le président est toujours désigné par une caste de généraux mafieux. Les généraux algériens que Hocine Ait Ahmed avait toute sa vie combattus.){kind=link}
KABYLIE (TAMURT) – Le parti du FFS risque d’aller encore plus loin dans sa soumission au pouvoir. Il semble que la seule ligne qui n’est pas franchie jusque-là, à savoir la participation à la prochaine présidentielle, sera franchie cette fois. Selon plusieurs sources du parti, le FFS veut participer à la prochaine présidentielle, une élection sans aucun enjeu puisque tout le monde sait que le président est toujours désigné par une caste de généraux mafieux. Les généraux algériens que Hocine Ait Ahmed avait toute sa vie combattus.
Si le FFS confirme sa participation, car pour le moment rien d’officiel n’a été annoncé, les militants de base de ce parti seraient les premiers à y s’opposer. Même en 1999 Hocine Ait Ahmed s’est retiré à la dernière minute pour laisser Bouteflika seul candidat et dans l’embarras. C’était la seule présidentielle à laquelle le FFS avait participé pour piéger les généraux.
La question que tout le monde pose est de savoir qui sera le candidat du FFS. Les rares cadres du parti qui ont un bagage pour participer à une présidentielle sont tous radiés du FFS ou démissionnés. » L’actuel Premier secrétaire du parti, qui n’a jamais travaillé de sa vie et qui a un niveau politique vraiment limité, ne peut même pas gagner une élection locale dans sa commune, je me demande comment il osera se présenter à une présidentielle ? », nous confie un élu du FFS.
Côté RCD, un parti kabyle qui a l’habitude de prendre part aux présidentielles, il semble que ses dirigeants soient plus conscients de la situation politique en Algérie et opteraient pour le boycott, une option toute indiquée pour la Kabylie.
Idir Yatafen