" Le Syndicat interpelle les responsables de la Gendarmerie nationale ainsi que les plus hautes autorités du pays pour infliger des sanctions exemplaires aux agresseurs et pour que ce genre de dérapages ne se reproduisent plus jamais. Il va sans dire que le Syndicat suivra l’évolution de cette affaire, pour ce qu’elle représente comme gravissime atteinte à la liberté de la presse en Algérie et une injure à l’égard de toute la corporation ".
A maintes fois des sit-in et des mouvements de protestation ont été organisés par ces paisibles citoyens, mais l’administration n’est pas prête de faiblir. Des émeutes ont même éclaté dernièrement entre les habitant de ce quartier de Mirabeau et les services de sécurité qui les ont empêché de tenir leur rassemblement et de rencontrer le wali, il y a de cela 15 jours.
Cette série d’assassinat a provoqué une psychose dans la région Est de Tizi Wezzu.
L’insécurité ne date pas d’aujourd’hui en Kabylie. Depuis le début des années 2000, le pouvoir veut punir sévèrement cette région pour s'être soulevé contre le régime en place.
Depuis quelques années, plusieurs groupes ont recouru à cette action de fermeture de la route nationale n° 9 à Aokas, qu’ils soient, d’ailleurs, habitants des quartiers de la commune ou de celle voisine de Tizi N’Berber. Pour une question d’eau potable insuffisante, de branchements au réseau électrique, à celui du gaz de ville ou tout simplement pour une indemnisation qui tarde à arriver, les gens descendent dans la rue et protestent au détriment des usagers de la route qu’ils pénalisent en les obligeant à attendre des heures durant sous un soleil de plomb, pourtant simples citoyens comme eux, laissant les responsables vaquer à leurs occupation quotidiennes.