Seuls les 16 élus du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), ayant jugé qu’ils étaient victimes d’une collusion dirigée contre eux par les trois partis concernés par l’alliance, n’ont pas mis leurs bulletins dans l’urne. Ils ont carrément boycotté la cérémonie d’installation du P/APW.
ALGÉRIE (Tamurt) - Sa colère ne baisse pas. Bouakouir est plus que jamais remonté contre le virage opéré par son ex-parti, le FFS. Dans une déclaration au vitriol rendue publique hier, et à propos des élections locales du 29 novembre dernier, Samir Bouakouir constate d’emblée que « contrairement aux mandatures locales précédentes, cet accord a reçu l’aval de l’appareil politique du FFS ». Ceci débouche sur son explication de l’alliance que le parti d’Aït Ahmed a contractée avec les deux partis du pouvoir, le FLN et le RND. Il dira sans emprunter les trente-six chemins qu’il « s’agit bel et bien d’une alliance politique et non pas d’un simple accord de gestion », qui est selon ses propos une « notion au demeurant floue et qui veut accréditer une conception totalement renversante et stupéfiante de l’acte politique ». C’est pourquoi Bouakouir a tenu à dénoncer cette alliance (qui au demeurant ne s’est faite qu’en Kabylie, ndlr) : « Je tiens à dénoncer cette alliance politique avec des « partis du système » qui porte un coup supplémentaire à la Résistance démocratique dans notre pays », écrit-il dan sa déclaration pamphlet. Pour Bouakouir, il n’y a plus aucune illusion. « Ce qui était masqué, tenu secret, apparaît aujourd’hui au grand jour : le deal conclu avec le pouvoir s’apprête à franchir une nouvelle étape décisive qui marquera un ralliement ouvertement assumé au Système en place ».
Le procureur a requis le maintien de la peine prononcé en première instance, a savoir une amende de 550 000 dinars contre le boss de la JSK, dont 500 000 dinars sont à verser au profit de l’ex-P/APW, M. Mahfoudh Bellalbas en qualité de dommages et intérêts.
Ce bouleversement imprévu a obligé le wali à suspendre la séance pour demander des instructions à sa hiérarchie laquelle n’a pas tardé à réagir en lui faxant, une demie heure plus tard, de nouvelles instructions en lui demandant de suspendre l’application des précédentes instructions en attendant plus de précisions ultérieurement.