TIZI WEZZU (Tamurt) - A travers ce procès, obtenu auprès de la cour suprême, une énième preuve est donnée que la justice algérienne, notamment celle appliquée en Kabylie, fonctionne selon les humeurs et les intérêts du pouvoir, synonyme de la mafia politico-financière. En d’autres termes encore, le magistrat algérien ne travaille pas selon les lois pénales et sa conscience de faible créature humaine comme l’exige la morale judiciaire, mais bel et bien selon les directives qu’il reçoit de la part d’organisations puissantes et diaboliques activant dans l’anonymat. Un cas aussi gravissime mettant à nu la justice et non le système judiciaire, puisque les lois existantes interpellent de fait les plus hautes instances du pays. Entendre par là: le président de la république, le président du sénat, le président de l’assemblée populaire nationale (APN), l’état-major de l’armée et les différentes ligues des Droits de l’Homme. Il est reconnu dans tous les pays du monde que le rôle de la justice est de rendre justice et non de régler des comptes ou d’exécuter des actes de vengeance. Bien que théoriquement l’Algérie cautionne ce principe, dans la réalité, hélas, ce n’est pas le cas. On en est même loin. Et pour preuve : l’acharnement manifesté contre le notaire M. Hocine Ammad par quelque Arlésienne, dont la justice sert de levier d’action. Jugeons-en !