ALGÉRIE (Tamurt) - M. Frank La Rue faisait notamment allusion à l’article 46 de l’ordonnance portant mise en application de la charte et qui impose une véritable chape de plomb aux journalistes et aux historiens. L’article en question, en effet, menace d’une peine de cinq ans de prison ou d’une forte amende « toute personne, en Algérie ou à l’étranger utilisant les blessures de la tragédie nationale pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne, fragiliser l’État, nuire à l’honorabilité de tous ses agents ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international ». «La paix est basée sur le droit à la vérité et le droit de l’accès à la justice pour les victimes », a indiqué le rapporteur onusien. En dépit des revendications de certains partis d’opposition et des réclamations des familles des disparus, le sort de certaines personnes disparues durant la décennie noire reste à ce jour inconnu.