ALGERIE (TAMURT) – Abdelaziz Bouteflika n’est plus président de la république algérienne. En effet, il a officiellement démissionné de son poste en ce mardi 2 avril. Il a annoncé sa démission de manière officielle en attendant de la déposer dans un moment au niveau du conseil constitutionnel conformément à la loi.
Le clan présidentiel a fini enfin par céder devant la pression populaire mais aussi et surtout celle de l’état major de l’armée algérienne qui est passée à la vitesse supérieure surtout depuis dimanche dernier avec l’arrestation de l’un des hommes clés et fort du clan présidentiel, Ali Haddad. Said Bouteflika pour se maintenir au pouvoir n’a pas cessé de manigancer jusqu’à l’ultime moment. Sa dernière tentative de manœuvrer a été le coup qu’il devait concocter avec le général Mohamed Mediene alias Tewfik et dans lequel il voulaient impliquer l’ancien président Liamine Zeroual. Ce dernier a refusé de jouer ce jeu malsain et a annoncé hier qu’il a décliné l’offre du duo Tewfik et Said Bouteflika pour l’imposer à la tête de l’état après le départ de Abdelaziz Bouteflika.
La grande question qui se pose avec le départ de Bouteflika est celle-ci : que fera l’armée maintenant qu’elle a réussi à déboulonner un homme ayant pris, à un certain moment, les allures d’un véritable monarque. Encore une fois on se posera la question : Où va l’Algérie ? Car, tout n’est pas réglé dans un pays que Bouteflika a transformé en bateau en plein naufrage.
Tarik Haddouche
Il faudrait demander les comptes des 200 milliards$ au moins siphonnés, puis des comptes politiques à ceux qui l’on ramené et imposé. Cela fait des décennies qui font comme s’ils étaient divins.