KABYLIE (Tamurt) – Kamel Bouamara, qui est l’auteur du dictionnaire kabyle-kabyle « Issin », n’a pas mâché ses mots pour mettre aux banc des accusés ceux qui prétendent que la langue kabyle n’est pas apte à répondre aux besoins de l’homme en matière de communication. « Ce sont eux qui n’arrivent pas à être au diapason de l’exigence de la langue kabyle ! », déclare avec véhémence le Dr Bouamara. Le conférencier est allé même jusqu’à « psychanalyser » ces hommes et ces femmes qui préfèrent faire recours à la langue française dans leurs discussions quotidiennes. Idem concernant les parents qui parlent à leurs enfants dans une langue étrangère, le français surtout, à la place de la langue maternelle (le kabyle). Selon le docteur Bouamara, de tels parents souffrent de graves symptômes psychologiques. « Même une maman enseignant la langue arabe, cite comme exemple le conférencier, parle à son bébé en français ».
Le conférencier a suggéré de rendre l’usage du kabyle « obligatoire » dans les espaces officiels kabyles. « Toutes les langues bénéficient d’une telle mesure », soutient-il.
S’agissant de son dictionnaire, le Dr Bouamara affirme qu’il est composé de 6 000 entrées et a mis quatre ans pour le mettre au point. « Mon objectif, souligne encore le conférencier, est de faire un nouveau dictionnaire qui sera composé de 20.000 entrées ». Il n’a pas caché que la tâche est loin d’être une sinécure. « La difficulté pour moi réside dans le financement de mes travaux », avoue-t-il. Il n’a pas caché son souhait de trouver un mécène pour le financer dans ses futures démarches scientifiques.
En ce qui le concerne, le doctorant Mahmoud Amaoui a averti la famille militante du MAK de ne pas faire dans la précipitation quant au choix de la langue amazighe à opérer. « A mon sens, il faut temporiser sur le choix définitif à faire en la matière pour éviter l’isolement des autres groupes amazighs », suggère le conférencier. Cependant, il a insisté pour que la langue kabyle soit d’ores et déjà travaillée et développée en attendant que les experts de la linguistique amazighe se mettent d’accord quant au choix définitif à opérer sur la langue ou les langues à utiliser. En clair, les spécialistes en la matière, après études, recommanderont si c’est une langue commune à tous les groupes amazighs qui sera utilisée ou si chaque groupe utilisera sa propre langue.
A l’issue des débats, M. Azrou Loukad, cadre du MAK, a pris la parole pour dire que « le phonème « V » est une réalité pan-kabyle « .
Quant au Dr Allaoua Rabhi, il a déclaré que ceux qui prétendent que tamazight appartient à tous les Algériens veulent en réalité « tuer » cette langue. « La langue ne peut être développée que par celles et ceux qui la parlent et l’utilisent dans leur quotidien », martèle le conférencier. Il n’a pas manqué aussi de critiquer les pédants et les opportunistes qui gravitent autour de la langue kabyle. Le Dr Rabhi a averti la nombreuse assistance que la recherche et le développement réel et effectif de la langue kabyle sont du ressort des spécialistes.
En somme, les trois conférenciers ont soutenu que seul l’effort et la persévérance de chacun peuvent sauver notre langue.
i kec a bu lbac n lmat, tebghidh kan ad agh-tesxelaaedh s lbac-ik. nekni taswiht-a ur nxelleaa ara, ulawen-nnegh xebbdhen akken yenna Rebb. ma tebghidh ad tekksedh i’arabo ilaq-as ad tarudh s tmazight, ma tebghidh ad tekksedh musulmo ur tezmiredh ara skud llan lejdud-ik, ma d Muhemmed ur yettarra medden d aklan. yerna, lemmer s tidet i ak-tehwi tmazight, tili terridh ghur-s asmi d-tewwidh lbac, imi kec tettewtedh s l’occident ur k-id-isah wawal ghef tmazight.
Quand j’avais eu mon bac Maths a Tizi en 1988, je voulais faire Medecine et informatqiue, mais il y avait des rumeurs persistantes que toutes les filieres scientifiques seraient arabaisees a l’entree. Alors pour echapper a l’arabaisation coloniale, j’ai opte pour les langues etrangeres–langues des infidels selon les nazis arabo-islamo-nazis. Aujourd’hui encore je regrette de ne pas avoir fait informatique ou medecine car ce sont les deux formations qui me tenaient et qui me tiennent tjrs a coeur, mais je crois que je me suis sacrifie pour ne pas devenir un arabaiso-islamo-baisant de ma personne et de mon peuple!
J’adore les infidels car ils sont des Hommes libres qui refusent l’esclavage mahometan!
Kečči a Mohand d widak i k-yecban, ur terrarum ara taqbaylit, ihi ulac la B, wala V… Nessen-iken mliḥ, taqbaylit-nwen kunwi … d tafransist ….
Ma yella d « Pseudi-intellectuels » ɣef d-tettmeslayeḍ, akken qqaren Waɛraben : « Lexber ad-id-awin yineggura ! », Mohand au aɣeddu !
non Madame ou Mademoiselle, certains conférenciers de l’Université du Mak (2010) ont bien conféré en taqbaylit et parmi eux, il y’ en a même qui ont écrit en taqbaylit des centaines pages … et d’autres centaines en français. Si certains de ces conférenciers ont été amené à souligner la nécessité de défendre les usages, oraux et écrits, de taqbaylit, ce n’est pas donc par ignorance du français… La raison est bien ailleurs …
Par ailleurs, je pense que votre dénomination de « langue coloniale » est impropre, voire incongrue, pour la bonne et simple raison qu’il n’y a pas de « langue coloniale » ; en revanche, il y a des « langues de colonisation « , comme le français ou l’arabe, au moyen desquelles les Français et les Arabes ont réduit les peuples, à l’image des Berbères … Ils ont fait d’eux des colonisés éternels !
Personnellement je boycotte, ainsi que mes enfants la langue kabyle à la manière que les sois disant intellectuelles veulent nous enseigner la langue. Depuis que je suis enfant j’ai toujours entendu a travers toute la Kabylie la lettre V dans le parlé Kabyle. Aujourd’hui en me demande à moi et mes enfants de parler ma langue a la manière d’un arabe qui essaye de parler en Kabyle. C’est-à-dire de remplacer toutes les lettres V par la lettre B. n’est ce pas Monsieur Kamel Bouamara. ! Moi je ne cautionnerais jamais cette aberration.
Mohand
Personnellement je boycotte, ainsi que mes enfants la langue kabyle à la manière que les sois disant intellectuelles veulent nous enseigner la langue. Depuis que je suis enfant j’ai toujours entendu a travers toute la Kabylie la lettre V dans le parlé Kabyle. Aujourd’hui en me demande à moi et mes enfants de parler ma langue a la manière d’un arabe qui essaye de parler en Kabyle. C’est-à-dire de remplacer toutes les lettres V par la lettre B. n’est ce pas Monsieur Kamel Bouamara. ! Moi je ne cautionnerais jamais cette aberration.
Mohand
Le fait que ces universitaires en français se comprend !
Les études qui ont été faites jusque là dans le domaine de la langue et de la culture kabyle sont effectués en français. Donc ils s’expriment spontanément et plus aisément en français. Même chose pour les politiques, dont toute la culture politique est acquise en cette langue.
Ceci dit il faut que chacun y mette du sien pour passer au kabyle. Mais on doit pas bruler les étapes. cette « kabylisation » dans le milieu des études et de la recherche est un projet qui prendra bcp de temps. Une Kabylisation précoce fera que l’élève et l’étudiant kabyle n’auront plus accès aux grands ouvrages écrits en français et il ne peuvent être assez compétents s’ils se suffisent à lire les seuls œuvres faites en kabyle.
Il ne faut pas refaire la même erreur que le pouvoir algérien, dans sa politique d’arabisation.
Il est vrai que l’usage du français est prédominant dans nos conversations quotidiennes parce que la plupart des utilisateurs de la langue française ont eu le choix entre l’arabe et le français : 2 langues coloniales !!! Mon cas personnel est flagrant ! mon père ne voulant pas me livrer à l’école des arabes, m’a inscrite à l’école française pour m’ouvrir l’esprit et me soustraire à la pollution arabo-islamique !
la seule différence entre ces deux langues est que la langue coloniale française a perdu son statut de langue coloniale et est devenue un « tribu de guerre » dixit Kateb Yacine ALORS QUE l’arabe est toujours une langue coloniale et ce depuis 14 siècles maintenant !! Sans compter que ces deux langues ne véhiculent pas du tout les mêmes valeurs Il ne faudra pas faire fuir les francophones qui sont très utiles à la cause…contrairement aux arabophones
je rappelle également qu’à Tizi et Vgayet, la langue véhiculaire est l’arabe et non le français….ce n’est pas le français qui menace le kabyle mais bel et bien l’arabe ! le français a été d’une importance capitale dans la réappropriation de tout notre patrimoine kabyle et plus largement amazighe !
pour l’avenir, je suggèrerai au MAK d’investir plutôt dans la langue anglaise comme voix de communication avec l’étranger tout en imposant l’enseignement obligatoire du Kabyle dans les écoles en Kabylie et son usage exclusif dans toutes les administrations…MAIS, il faut rester souple
Quant au doctorant qui suggère au MAK de donner la chasse aux non locuteurs du kabyle et donc aux francophone, je lui rappelle juste que ses travaux de doctorants et toute la littérature scientifique berbérisante est rédigée en français !!!! la quasi totalité des travaux scientifique des berbérisants en allant de Boulifa à la dernière génération de berbérisants, en passant par Mammeri et Chaker ont tous étés produit grâce à la langue française….et rappelons aussi que les bons conseilleurs sont généralement de très mauvais payeurs !!!
Question : en quelle langue furent donnée les communications de ces berbérisants à l’université d’été ???
Réponse : écoutez donc radio Tamurt et vous serez surpris de constater que ces mêmes personnes s’expriment en FRANCAIS et non en KABYLE….charité bien ordonnée commence par soi !!! NON ???? A moins de vouloir faire fuir toutes les bonnes volontés
Il est vrai que l’usage du français est prédominant dans nos conversations quotidiennes parce que la plupart des utilisateurs de la langue française ont eu le choix entre l’arabe et le français : 2 langues coloniales !!! Mon cas personnel est flagrant ! mon père ne voulant pas me livrer à l’école des arabes, m’a inscrite à l’école française pour m’ouvrir l’esprit et me soustraire à la pollution arabo-islamique !
la seule différence entre ces deux langues est que la langue coloniale française a perdu son statut de langue coloniale et est devenue un « tribu de guerre » dixit Kateb Yacine ALORS QUE l’arabe est toujours une langue coloniale et ce depuis 14 siècles maintenant !! Sans compter que ces deux langues ne véhiculent pas du tout les mêmes valeurs Il ne faudra pas faire fuir les francophones qui sont très utiles à la cause…contrairement aux arabophones
je rappelle également qu’à Tizi et Vgayet, la langue véhiculaire est l’arabe et non le français….ce n’est pas le français qui menace le kabyle mais bel et bien l’arabe ! le français a été d’une importance capitale dans la réappropriation de tout notre patrimoine kabyle et plus largement amazighe !
pour l’avenir, je suggèrerai au MAK d’investir plutôt dans la langue anglaise comme voix de communication avec l’étranger tout en imposant l’enseignement obligatoire du Kabyle dans les écoles en Kabylie et son usage exclusif dans toutes les administrations…MAIS, il faut rester souple
Quant au doctorant qui suggère au MAK de donner la chasse aux non locuteurs du kabyle et donc aux francophone, je lui rappelle juste que ses travaux de doctorants et toute la littérature scientifique berbérisante est rédigée en français !!!! la quasi totalité des travaux scientifique des berbérisants en allant de Boulifa à la dernière génération de berbérisants, en passant par Mammeri et Chaker ont tous étés produit grâce à la langue française….et rappelons aussi que les bons conseilleurs sont généralement de très mauvais payeurs !!!
Question : en quelle langue furent donnée les communications de ces berbérisants à l’université d’été ???
Réponse : écoutez donc radio Tamurt et vous serez surpris de constater que ces mêmes personnes s’expriment en FRANCAIS et non en KABYLE….charité bien ordonnée commence par soi !!! NON ???? A moins de vouloir faire fuir toutes les bonnes volontés
1)- Melmi ara yesleb urumi?
Urgaγ ddunit tenneqlab, tuγal d amejjay imeslab,
kra gar imuḍan-is d irumyen.
Wiyaḍ merra d ṭṭellab, sεan neγ bubben laṣel aεrab,
s nnefxa deg-s i yessalayen.
Amejjay yessaked ṣṣifa, yezwar yesteqsa at Faffa,
sakin yuγal γer widen.
Inuda ad yegzu tilufa, maca, ayen deg-sen yufa,
mačči d ayen yemgaraden.
Am irumyen, am waεraben, d taḍṣa n medden i ten-yesselben,
slaqaben-ten ṣṣbeḥ, tameddit.
Ẓẓayet teεkemt bubben, ata wayen i ten-iceγben:
« Ur ssinen ara taqbaylit ».
Yenna-yasen « ulac aγbel, awi-d kan ul ad tt-yeqbel,
yella ttawil i waya ».
Nnan-as « si yir lehdur nemmel, aha mel-aγ-d amek, γiwel!
Sani ad ner mi ara neffeγ sya »?
“Ay arumi kečč tqefzeḍ, ihi nadi ad tafeḍ,
ddu, ur d-yeqqim waddud!
Ayen-nniḍen akk d leγlaḍ, ḍfer kan abrid Uzerrad,
win yenjer dadda-s Lmulud!
I kečč ay aεrab yak tesliḍ neγ triḍ ad teqqimeḍ akka telliḍ,
ad truḥeḍ si ṭṭlam γer wayeḍ?
Taqbaylit ma ur tt-teγriḍ, ddunit amzun ur tt-teẓriḍ,
maca, awer d ak-taweḍ”!
Aεrab yeεreḍ ad yelmed, maca, awer d as-taweḍ,
aqerru n wefḍis yeqqur.
S arumi ad nessefqed, ad nawli anda yewweḍ,
ma yekkat-itt s ucaqur.
D tidet ddunit tenneqlab, arumi yeqqel yessen ṣṣwab,
yettmeslay tutlayt n Muḥya.
Aqbayli akken d-yenneqlab, wungif yeεraq-as ṣṣwab,
yeqqel s yiman-is yeṣṣeḍḥa.
yeqqel s yiman-is yeṣṣeḍḥa, tagi n tikkelt-a tṣeḥḥa,
d tiγrit s wazal-is.
Dγa ul-is deg-s yerḥa, lemmer ad yili s tidet Ğeḥḥa,
ur izemmer ad t-yerr tezleg tikli-s.
S tγawla i yetteddu ad yaweḍ, d tazla zdeffir Uzerrad,
deg webrid yenjer dda Lmulud.
Ay arumi tugadeḍ! Maca, imi kečč tzewreḍ,
temmektiḍ-d tesεiḍ lejdud.
Ay arumi din din tukiḍ, dγa di teqbaylit teğğiḍ,
γer tefransist tuγaleḍ.
Tanemmirt γef kra d aγ-tefkiḍ, neḍfer-ik mi d aγ-d-tewwiḍ
s iman-nneγ γer d-aγ-tezzuγreḍ!
La yekkat ugeffur tura, nekk yeṭṭṣen berra,
ffeεfaεeγ-d seg yiḍes.
A ziγ ur tenneqlab ara! Ma d kra din merra,
allaγ-iw i usaru-s la yettales.
Γas d targit ideg kecmeγ, griγ-d ssarameγ
ur tettγama kan d lekteb.
Ay asirem a k-nessawaleγ, ahat a k-γaḍeγ,
ini-yas i urumi ad yesleb!!!
Sεid At Mεemmer
——————————————————————————————
2)- Ccbaḥa d tmettant
Teεẓeg tekker tessawal sennig uẓekka n wefrux.
Rran-as-d imeṭṭawen awal, allaγ yessenger-it lmuxx.
Inehhit yeṣreε ur imal, tfuk tyerza n wakal,
akud ur yuni tilkin-is.
Yelsa aqerru d amellal, ur yettwali γer zdeffir ma iḍal,
yezεillim, yenkeẓ yeẓri-s.
****
Tesseḍḥa tafat tudrigt, imi d-tlul berrikt tmellalt.
Ṭṭḍen iγiγden n tjeğğigt seg yedmaren n tewlawalt.
Akud aderγal yettγawal, γef tmeslayt ẓẓay wuffal,
am wakken nnger deg-s yeggull.
Ngum ad ifat lḥal, » UR D IYI-TTAǦĞA » n Brel,
sserγeγ usu n tirga-s deg wul.
****
La nettwali udmawen-nneγ di lemri n lbir yezzren.
Yemγi-d zdat wallen-nneγ uẓekka n wefrux yeddren.
Tezlez terεed deg igenni, tizzegzewt n yiṭij n tguni
tedhen aqerru n wakud.
A tarkast yunagen, ay ass-nni, afrux amek ara s-nini,
amek ara s-igerrez wafud?
****
Neẓẓeg-ik-id ay ayefki aberkan, nettwaṣekkek amaẓẓag nufa-t.
Swan warrac d yebkan, nessarem ad ḥerzen tafat.
Lmus d-ilulen iṣedded, yegzem asirem ideg nteṭṭeḍ,
nemḍel-it sennig usigna.
A fad n tegnit ddem ad tesweḍ, a tasusmi ad iyi-tafeḍ
deg wul-iw ssekreγ lfetna!
****
Attan la tmecceḍ aqerruy-is am wakken meccḍen medden i ulaxert.
Tessen ad tehder, ad teldi imi-s, maca, tezmeḍ-itt taγert.
tesdukel tamuγli-s terwi-tt di tuggi n » ARU-TT, HDER-ITT »,
tiṭ-iw s aseqqi-s tḍal.
Ax tidet ma triḍ wali-tt, tiflut-a tenna-k » sseww-itt,
akken ad tissineḍ amaḍal! ».
****
La tettemεebbar akk d tmettant ccbaḥa n tudert-nneγ.
Ul-is iqerra ččan-t, rruḥ-is yugi a tt-yeffeγ.
Allen deg wulac ntant, deg wexjiḍ d acu ay ufant,
i tγuzi-s anda teffeγ?
Imezwura kra nnan-t, kra yella kra rnan-t,
wissen iγisi ma regleγ-t???
SΣID N AT MΣEMMER
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3)- Imuḥyaten n trumit
Mi akken γriγ tabrat-nni, tabrat-nni i d-iyi-d-tuzneḍ.
Walaγ ul-im amek i yettergigi, mi tt-yura win ideg tessutreḍ.
Winna ideg tessutreḍ ad tt-yaru s tmeslayt ur tessineḍ.
Walaγ iẓri-m la yettru, walaγ-kem a yemma tḥezneḍ.
Tekkfa fell-am ddunit, tferneḍ abrid ur triḍ.
Tnudaḍ ad tafeḍ talwit, teddiḍ γer WISSEN SANI, teẓriḍ.
Teẓriḍ γer WISSEN SANI i tleḥḥuḍ, tessarmeḍ γur-i ad tawdeḍ.
S teqbaylit mi akken i s-tḥekkuḍ, di trumit tesmuquleḍ.
Iḥulfan-im γas ulamma yesgucel-iten SSI TADIR.
Deg-i la ttuḍun a yemma, skecmen i wul-iw lḥir.
Skecmen i wul-iw lḥir, anezgum-iw yennerna.
Yiwet deg-kent ur telli di lxir, am tmeslayt am kemm a yemma.
Si taman(80) makken tekker, asmi akken d-tlul targit.
Nγil γur-sen i teffer, ḥarzen-tt ad tt-naf tameddit.
A ziγ kra din d asberber, d iγiγden qqel a tirgit!
A yemma s wigi i tenger, d imuḥyaten n trumit.
Essaid At Maamar
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4) wait d acu i wumi tezmer:
A)- Atan Paul Eluard
Tilelli(Liberté)
Ad aruγ isem-im
Γef zmamat-iw d ṭṭabla uγerbaz
Γef isekla ur yezmir yiwen ad at-ten-yeṛṛeẓ
Γef rrmel, γef wedfel mi ara d-yeddem aεekkaz
Ad aruγ isem-im
Γef isebtaren akk γran medden
Γef icebḥanen ideg ccix ur yura ur yedden
Γef weẓṛu, idim, iccer lkaγeḍ neγ iγiγden
Ad aruγ isem-im
Γef leḥmuregga n wuraγ
Γef lfuci n Ḥmed Umerri-nneγ
Γef tcacit n yal d agellid ssneγ
Ad aruγ isem-im
Γef tẓegwa n tniri
Γef leεcuc d isennanen i tziri
Γef usiwel n temẓi-w mi ara s-d-tuγal teγri
Ad aruγ isem-im
Γef tunṭicin ineglusen n yiḍ
Γef weγrum amellal n wass ay ul triḍ
Γef lawanat yemyexḍaben teẓriḍ
Ad aruγ isem-im
Γef tfawtin usigna igenni-iw azegzaw
Γef tala n yiṭij iγemlen zdat wallen n Wezwaw
Γef tasift yetteksen fad i yimi mi ara yekkaw
Ad aruγ isem-im
Γef yal iger, γef ugemmaḍ
Γef iferrawen n wefrux ma yessegmaḍ
Γef tsirt n tili ideg nettḥulfu i kra d asemmaḍ
Ad aruγ isem-im
Γef yal abbu n tafrara
Γef yillel d lembaber merra
Γef Ğerğer ur sεin-t akk tmura
Ad aruγ isem-im
Γef ifurran usigna
Γef tidi n rrεud diγenna
Γef iberquqen ugeffur mi d-yerna
Ad aruγ isem-im
Γef yal talγa iberrqen
Γef nnaqusat n yinan yettwamerrqen
Γef tidet m wul ireqqen
Ad aruγ isem-im
Γef tebriṭ yettwaberrzen
Γef iberdan isaxen yeddrebzen
Γef imeḍqan ideg medden akk teddzen
Ad aruγ isem-im
Γef teftilt yettaγen imiren
Γef teftilt deg wallen-is mi ara tberren
Γef yexxamen-iw seddaw yiwen ssqef, yeffren
Ad aruγ isem-im
Γef lfakya yebḍan γef sin
N lemri yakkd texxamt-iw a win ur tt-nessin
Γuf wusu-w ideg ur d-grint texnanasin
Ad aruγ isem-im
Γef weqjun-iw aleggaγ iṣeqqḍen.
Γef imeẓẓuγen-is ibedden
Γef ilabbaḍen-is a medden
Ad aruγ isem-im
Γef lecqayeq n tewwurt-iw
Γef ijeqduren akk n wexxam-iw
Γef teḍṣa n tirgit n wul-iw
Ad aruγ isem-im
Γef tunṭicin akk nuklal
Γef yenyiren imeddukal
Γef ifassen akk yeẓẓlen, mi ara ten-nwali tikkwal
Ad aruγ isem-im
Γef ṭṭwaqi n tmuffirin
Γef icenfiren yettrağun mazal tt-frin
Di leεli sennig tsusmi n tudrin
Ad aruγ isem-im
Γef lγiran-iw yerwin
Γef ikankilen-iw d-yeγlin
Γef leḥyuḍ n teqqreḥ-iw yulin
Ad aruγ isem-im
Γef leγyab war asirem
Γef tewlawalt tabuεeryant yeqqes wezrem
Γef tseddarin n tmettant m lhemm
Ad aruγ isem-im
Γef tezmert d-yuγalen
Γef kra ttagaden medden irewlen
Γef usirem war amekti n wussan yuzzlen
Yerna s wafud umeslay
Ad bduγ ddunit tamaynut
Luleγ-d akken ad kem-issineγ
Akken ad am-ssawaleγ
Tilelli
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B- Atan Brecht
1)- Sliγ tugim kra yellan d leqraya
(Ich habe gehört, ihr wollt nichts lernen)
Sliγ tugim kra yellan d leqraya
Ad iniγ: Twala-ken-id
Tameddit-nwen teḍmen i tt-tettwalim
Qeεden-awen-tt imawlan
Ugur ur ken-yekkat
Ur k-terri tmara ad teγreḍ
Qqim kan ihi akken telliḍ
Akken sliγ daγen
Ur yelli lettkal γef tegnatin n wass-a
Lḥaṣul ma yeḍra-d kra
Atan yella yemḍebber-ik
Ara k-yemmalen abrid
Akken ur ken-yettxaṣṣa wacemma
Γran-d γer widak
Yessnen tamusni
D-yettafen ddwa i yal d aṭṭan
Di yal lawan
Seg wakken deg waṭas yid-sen i yellan
Ur teḥwağeḍ ara ad tessemḥiḥdeḍ ula d aḍad-ik
Tidet kan, lemmer mačči akka ay tella
Tili ad k-terr tmara ad teγreḍ
2)- Lliγ sεiγ tameṭṭut d lalla-s n tilawin
(Ich hatte eine liebe Frau) –
Lliγ sεiγ tameṭṭut d lalla-s n tilawin
Ccbaḥa-s ulac-itt akk di yemma-s n ddunit
Ata yusa-d lqebṭan
Yenna-d: Aha kker syin, ax ddem abeckiḍ-agi γef tuyat-ik
Dγa nnuγeγ γef izerfan n kra tγawsa
Tameṭṭut-iw teṭṭeṣ d wayeḍ
S wannect-a tekkes fell-i sser almi dayen kan
Ur tṣeḍḥa ur tenneḥcam, i d as-nniγ i wul-iw
Ad as-felqeγ axenfuc-is i tmeṭṭut-iw
Ula d nekk d abergaz tikkwal
Yerna lemmer ad uγaleγ ad waliγ kra n lqebṭan ass-a
Ad as-zwiγ tabeḥlus-is ufuḥan
Lemmer mačči d yir aqjun i yelliγ
Tili ata sqedceγ xerṣum yiwet tikkelt allaγ-iw
Ahat yella kra walaγ imiren d urqim
Yerna ahat daγen sakin ad iliγ rniγ tikkelt ṭṛad
U yerna lqebṭan-nni ad as-iniγ:
Tefkiḍ-iyi-d lfuci
Ihi tura riγ ad ssufγeγ aεbar
Zwir akka zdat-i ad ak-tekkiγ i kečč d amezwaru
——————————————————————————
Atan Heinrich Heine
Kemm a taṣegadt iselman, a taqcict tucbiḥt
(Du schönes Fischermädchen) – Heinrich Heine –
Wa nnaγ a taṣeggadt iselman, a taqcict tucbiḥt,
Awi-d ddewzan-im s iri n yilel;
Yya-d qqim γef yidis-iw,
Anef-aγ ad nemyeẓmaḍ ifassen.
Senned-d taqerrut-im s ul-iw
Ur yelli acu ara tagaded;
Yal ass kemm tettamneḍ
Ilel-agi izehren yeskefkuf.
Ul-iw yettak anzi γur-s, yilel,
Ula d netta yesεa tiεeğğağin-is d lemwaji-s,
Yakkd twizet yettirriqen
Tqeggel di telqaεt-is.
——————-
Mazal lxir γer zat, ayagi d amedya kan.
Ma d zzux waya, ccah yehwa-yi!!!
1)- Melmi ara yesleb urumi?
Urgaγ ddunit tenneqlab, tuγal d amejjay imeslab,
kra gar imuḍan-is d irumyen.
Wiyaḍ merra d ṭṭellab, sεan neγ bubben laṣel aεrab,
s nnefxa deg-s i yessalayen.
Amejjay yessaked ṣṣifa, yezwar yesteqsa at Faffa,
sakin yuγal γer widen.
Inuda ad yegzu tilufa, maca, ayen deg-sen yufa,
mačči d ayen yemgaraden.
Am irumyen, am waεraben, d taḍṣa n medden i ten-yesselben,
slaqaben-ten ṣṣbeḥ, tameddit.
Ẓẓayet teεkemt bubben, ata wayen i ten-iceγben:
« Ur ssinen ara taqbaylit ».
Yenna-yasen « ulac aγbel, awi-d kan ul ad tt-yeqbel,
yella ttawil i waya ».
Nnan-as « si yir lehdur nemmel, aha mel-aγ-d amek, γiwel!
Sani ad ner mi ara neffeγ sya »?
“Ay arumi kečč tqefzeḍ, ihi nadi ad tafeḍ,
ddu, ur d-yeqqim waddud!
Ayen-nniḍen akk d leγlaḍ, ḍfer kan abrid Uzerrad,
win yenjer dadda-s Lmulud!
I kečč ay aεrab yak tesliḍ neγ triḍ ad teqqimeḍ akka telliḍ,
ad truḥeḍ si ṭṭlam γer wayeḍ?
Taqbaylit ma ur tt-teγriḍ, ddunit amzun ur tt-teẓriḍ,
maca, awer d ak-taweḍ”!
Aεrab yeεreḍ ad yelmed, maca, awer d as-taweḍ,
aqerru n wefḍis yeqqur.
S arumi ad nessefqed, ad nawli anda yewweḍ,
ma yekkat-itt s ucaqur.
D tidet ddunit tenneqlab, arumi yeqqel yessen ṣṣwab,
yettmeslay tutlayt n Muḥya.
Aqbayli akken d-yenneqlab, wungif yeεraq-as ṣṣwab,
yeqqel s yiman-is yeṣṣeḍḥa.
yeqqel s yiman-is yeṣṣeḍḥa, tagi n tikkelt-a tṣeḥḥa,
d tiγrit s wazal-is.
Dγa ul-is deg-s yerḥa, lemmer ad yili s tidet Ğeḥḥa,
ur izemmer ad t-yerr tezleg tikli-s.
S tγawla i yetteddu ad yaweḍ, d tazla zdeffir Uzerrad,
deg webrid yenjer dda Lmulud.
Ay arumi tugadeḍ! Maca, imi kečč tzewreḍ,
temmektiḍ-d tesεiḍ lejdud.
Ay arumi din din tukiḍ, dγa di teqbaylit teğğiḍ,
γer tefransist tuγaleḍ.
Tanemmirt γef kra d aγ-tefkiḍ, neḍfer-ik mi d aγ-d-tewwiḍ
s iman-nneγ γer d-aγ-tezzuγreḍ!
La yekkat ugeffur tura, nekk yeṭṭṣen berra,
ffeεfaεeγ-d seg yiḍes.
A ziγ ur tenneqlab ara! Ma d kra din merra,
allaγ-iw i usaru-s la yettales.
Γas d targit ideg kecmeγ, griγ-d ssarameγ
ur tettγama kan d lekteb.
Ay asirem a k-nessawaleγ, ahat a k-γaḍeγ,
ini-yas i urumi ad yesleb!!!
Sεid At Mεemmer
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2)- Ccbaḥa d tmettant
Teεẓeg tekker tessawal sennig uẓekka n wefrux.
Rran-as-d imeṭṭawen awal, allaγ yessenger-it lmuxx.
Inehhit yeṣreε ur imal, tfuk tyerza n wakal,
akud ur yuni tilkin-is.
Yelsa aqerru d amellal, ur yettwali γer zdeffir ma iḍal,
yezεillim, yenkeẓ yeẓri-s.
****
Tesseḍḥa tafat tudrigt, imi d-tlul berrikt tmellalt.
Ṭṭḍen iγiγden n tjeğğigt seg yedmaren n tewlawalt.
Akud aderγal yettγawal, γef tmeslayt ẓẓay wuffal,
am wakken nnger deg-s yeggull.
Ngum ad ifat lḥal, » UR D IYI-TTAǦĞA » n Brel,
sserγeγ usu n tirga-s deg wul.
****
La nettwali udmawen-nneγ di lemri n lbir yezzren.
Yemγi-d zdat wallen-nneγ uẓekka n wefrux yeddren.
Tezlez terεed deg igenni, tizzegzewt n yiṭij n tguni
tedhen aqerru n wakud.
A tarkast yunagen, ay ass-nni, afrux amek ara s-nini,
amek ara s-igerrez wafud?
****
Neẓẓeg-ik-id ay ayefki aberkan, nettwaṣekkek amaẓẓag nufa-t.
Swan warrac d yebkan, nessarem ad ḥerzen tafat.
Lmus d-ilulen iṣedded, yegzem asirem ideg nteṭṭeḍ,
nemḍel-it sennig usigna.
A fad n tegnit ddem ad tesweḍ, a tasusmi ad iyi-tafeḍ
deg wul-iw ssekreγ lfetna!
****
Attan la tmecceḍ aqerruy-is am wakken meccḍen medden i ulaxert.
Tessen ad tehder, ad teldi imi-s, maca, tezmeḍ-itt taγert.
tesdukel tamuγli-s terwi-tt di tuggi n » ARU-TT, HDER-ITT »,
tiṭ-iw s aseqqi-s tḍal.
Ax tidet ma triḍ wali-tt, tiflut-a tenna-k » sseww-itt,
akken ad tissineḍ amaḍal! ».
****
La tettemεebbar akk d tmettant ccbaḥa n tudert-nneγ.
Ul-is iqerra ččan-t, rruḥ-is yugi a tt-yeffeγ.
Allen deg wulac ntant, deg wexjiḍ d acu ay ufant,
i tγuzi-s anda teffeγ?
Imezwura kra nnan-t, kra yella kra rnan-t,
wissen iγisi ma regleγ-t???
SΣID N AT MΣEMMER
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3)- Imuḥyaten n trumit
Mi akken γriγ tabrat-nni, tabrat-nni i d-iyi-d-tuzneḍ.
Walaγ ul-im amek i yettergigi, mi tt-yura win ideg tessutreḍ.
Winna ideg tessutreḍ ad tt-yaru s tmeslayt ur tessineḍ.
Walaγ iẓri-m la yettru, walaγ-kem a yemma tḥezneḍ.
Tekkfa fell-am ddunit, tferneḍ abrid ur triḍ.
Tnudaḍ ad tafeḍ talwit, teddiḍ γer WISSEN SANI, teẓriḍ.
Teẓriḍ γer WISSEN SANI i tleḥḥuḍ, tessarmeḍ γur-i ad tawdeḍ.
S teqbaylit mi akken i s-tḥekkuḍ, di trumit tesmuquleḍ.
Iḥulfan-im γas ulamma yesgucel-iten SSI TADIR.
Deg-i la ttuḍun a yemma, skecmen i wul-iw lḥir.
Skecmen i wul-iw lḥir, anezgum-iw yennerna.
Yiwet deg-kent ur telli di lxir, am tmeslayt am kemm a yemma.
Si taman(80) makken tekker, asmi akken d-tlul targit.
Nγil γur-sen i teffer, ḥarzen-tt ad tt-naf tameddit.
A ziγ kra din d asberber, d iγiγden qqel a tirgit!
A yemma s wigi i tenger, d imuḥyaten n trumit.
Essaid At Maamar
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4) wait d acu i wumi tezmer:
A)- Atan Paul Eluard
Tilelli(Liberté)
Ad aruγ isem-im
Γef zmamat-iw d ṭṭabla uγerbaz
Γef isekla ur yezmir yiwen ad at-ten-yeṛṛeẓ
Γef rrmel, γef wedfel mi ara d-yeddem aεekkaz
Ad aruγ isem-im
Γef isebtaren akk γran medden
Γef icebḥanen ideg ccix ur yura ur yedden
Γef weẓṛu, idim, iccer lkaγeḍ neγ iγiγden
Ad aruγ isem-im
Γef leḥmuregga n wuraγ
Γef lfuci n Ḥmed Umerri-nneγ
Γef tcacit n yal d agellid ssneγ
Ad aruγ isem-im
Γef tẓegwa n tniri
Γef leεcuc d isennanen i tziri
Γef usiwel n temẓi-w mi ara s-d-tuγal teγri
Ad aruγ isem-im
Γef tunṭicin ineglusen n yiḍ
Γef weγrum amellal n wass ay ul triḍ
Γef lawanat yemyexḍaben teẓriḍ
Ad aruγ isem-im
Γef tfawtin usigna igenni-iw azegzaw
Γef tala n yiṭij iγemlen zdat wallen n Wezwaw
Γef tasift yetteksen fad i yimi mi ara yekkaw
Ad aruγ isem-im
Γef yal iger, γef ugemmaḍ
Γef iferrawen n wefrux ma yessegmaḍ
Γef tsirt n tili ideg nettḥulfu i kra d asemmaḍ
Ad aruγ isem-im
Γef yal abbu n tafrara
Γef yillel d lembaber merra
Γef Ğerğer ur sεin-t akk tmura
Ad aruγ isem-im
Γef ifurran usigna
Γef tidi n rrεud diγenna
Γef iberquqen ugeffur mi d-yerna
Ad aruγ isem-im
Γef yal talγa iberrqen
Γef nnaqusat n yinan yettwamerrqen
Γef tidet m wul ireqqen
Ad aruγ isem-im
Γef tebriṭ yettwaberrzen
Γef iberdan isaxen yeddrebzen
Γef imeḍqan ideg medden akk teddzen
Ad aruγ isem-im
Γef teftilt yettaγen imiren
Γef teftilt deg wallen-is mi ara tberren
Γef yexxamen-iw seddaw yiwen ssqef, yeffren
Ad aruγ isem-im
Γef lfakya yebḍan γef sin
N lemri yakkd texxamt-iw a win ur tt-nessin
Γuf wusu-w ideg ur d-grint texnanasin
Ad aruγ isem-im
Γef weqjun-iw aleggaγ iṣeqqḍen.
Γef imeẓẓuγen-is ibedden
Γef ilabbaḍen-is a medden
Ad aruγ isem-im
Γef lecqayeq n tewwurt-iw
Γef ijeqduren akk n wexxam-iw
Γef teḍṣa n tirgit n wul-iw
Ad aruγ isem-im
Γef tunṭicin akk nuklal
Γef yenyiren imeddukal
Γef ifassen akk yeẓẓlen, mi ara ten-nwali tikkwal
Ad aruγ isem-im
Γef ṭṭwaqi n tmuffirin
Γef icenfiren yettrağun mazal tt-frin
Di leεli sennig tsusmi n tudrin
Ad aruγ isem-im
Γef lγiran-iw yerwin
Γef ikankilen-iw d-yeγlin
Γef leḥyuḍ n teqqreḥ-iw yulin
Ad aruγ isem-im
Γef leγyab war asirem
Γef tewlawalt tabuεeryant yeqqes wezrem
Γef tseddarin n tmettant m lhemm
Ad aruγ isem-im
Γef tezmert d-yuγalen
Γef kra ttagaden medden irewlen
Γef usirem war amekti n wussan yuzzlen
Yerna s wafud umeslay
Ad bduγ ddunit tamaynut
Luleγ-d akken ad kem-issineγ
Akken ad am-ssawaleγ
Tilelli
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B- Atan Brecht
1)- Sliγ tugim kra yellan d leqraya
(Ich habe gehört, ihr wollt nichts lernen)
Sliγ tugim kra yellan d leqraya
Ad iniγ: Twala-ken-id
Tameddit-nwen teḍmen i tt-tettwalim
Qeεden-awen-tt imawlan
Ugur ur ken-yekkat
Ur k-terri tmara ad teγreḍ
Qqim kan ihi akken telliḍ
Akken sliγ daγen
Ur yelli lettkal γef tegnatin n wass-a
Lḥaṣul ma yeḍra-d kra
Atan yella yemḍebber-ik
Ara k-yemmalen abrid
Akken ur ken-yettxaṣṣa wacemma
Γran-d γer widak
Yessnen tamusni
D-yettafen ddwa i yal d aṭṭan
Di yal lawan
Seg wakken deg waṭas yid-sen i yellan
Ur teḥwağeḍ ara ad tessemḥiḥdeḍ ula d aḍad-ik
Tidet kan, lemmer mačči akka ay tella
Tili ad k-terr tmara ad teγreḍ
2)- Lliγ sεiγ tameṭṭut d lalla-s n tilawin
(Ich hatte eine liebe Frau) –
Lliγ sεiγ tameṭṭut d lalla-s n tilawin
Ccbaḥa-s ulac-itt akk di yemma-s n ddunit
Ata yusa-d lqebṭan
Yenna-d: Aha kker syin, ax ddem abeckiḍ-agi γef tuyat-ik
Dγa nnuγeγ γef izerfan n kra tγawsa
Tameṭṭut-iw teṭṭeṣ d wayeḍ
S wannect-a tekkes fell-i sser almi dayen kan
Ur tṣeḍḥa ur tenneḥcam, i d as-nniγ i wul-iw
Ad as-felqeγ axenfuc-is i tmeṭṭut-iw
Ula d nekk d abergaz tikkwal
Yerna lemmer ad uγaleγ ad waliγ kra n lqebṭan ass-a
Ad as-zwiγ tabeḥlus-is ufuḥan
Lemmer mačči d yir aqjun i yelliγ
Tili ata sqedceγ xerṣum yiwet tikkelt allaγ-iw
Ahat yella kra walaγ imiren d urqim
Yerna ahat daγen sakin ad iliγ rniγ tikkelt ṭṛad
U yerna lqebṭan-nni ad as-iniγ:
Tefkiḍ-iyi-d lfuci
Ihi tura riγ ad ssufγeγ aεbar
Zwir akka zdat-i ad ak-tekkiγ i kečč d amezwaru
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Atan Heinrich Heine
Kemm a taṣegadt iselman, a taqcict tucbiḥt
(Du schönes Fischermädchen) – Heinrich Heine –
Wa nnaγ a taṣeggadt iselman, a taqcict tucbiḥt,
Awi-d ddewzan-im s iri n yilel;
Yya-d qqim γef yidis-iw,
Anef-aγ ad nemyeẓmaḍ ifassen.
Senned-d taqerrut-im s ul-iw
Ur yelli acu ara tagaded;
Yal ass kemm tettamneḍ
Ilel-agi izehren yeskefkuf.
Ul-iw yettak anzi γur-s, yilel,
Ula d netta yesεa tiεeğğağin-is d lemwaji-s,
Yakkd twizet yettirriqen
Tqeggel di telqaεt-is.
——————-
Mazal lxir γer zat, ayagi d amedya kan.
Ma d zzux waya, ccah yehwa-yi!!!
J’estme que celui qui dit qu’il est kabyle doit s’exprimer en kabyle. Je conçois mal qu’un allemand qui se dit allemand , ou un anglais qui se dit anglais , ou un arabe qui se dit arabe , etc…, ne parlent ni allemand , anglais ou arabe.Le peuple kabyle a,effectivement, une élite intellectuelle qui est en Algérie ou à l’étranger.Cette élite défend , bec et ongle, sa kabylité , sa berbérité , mais elle le fait le plus souvent en français , anglais , arabe etc…Alors, je me pose la question suivante : si cette élite intellectuelle ne fait pas l’effort de se réapproprier la langue kabyle , comme l’ont fait auparavant Mammeri, Muhya,etc…, qui fera avancer cette langue ,et d’une façon plus générale, notre culture ? Il est impératif que nos conférenciers, nos artistes se mettent au kabyle, car c’est à travers eux que cette langue s’enrichit et nous enrichit tous. Halte au bric à brac linguistique ! Toutes les langues empruntent des mots aux autres langues , c’est vrai . Mais attention, on ne doit pas kabyliser l’arabe ou le français , car , en fin de compte, on signe , ce faisant , et avec le temps, l’arrêt de mort de notre langue ! Ecoutez un mozabite, un chaoui parler et vous remarquerez que plus de 80 % des mots utilisés sont arabes , avec évidemment les déclinaisons propres à la langue berbère Alors, messieurs les intellectuels, il est temps de nous mettre au diapason de notre peuple et de sa langue,car si on ne le fait pas, qui le ferait à notre place ? Tanemirt..
J’estme que celui qui dit qu’il est kabyle doit s’exprimer en kabyle. Je conçois mal qu’un allemand qui se dit allemand , ou un anglais qui se dit anglais , ou un arabe qui se dit arabe , etc…, ne parlent ni allemand , anglais ou arabe.Le peuple kabyle a,effectivement, une élite intellectuelle qui est en Algérie ou à l’étranger.Cette élite défend , bec et ongle, sa kabylité , sa berbérité , mais elle le fait le plus souvent en français , anglais , arabe etc…Alors, je me pose la question suivante : si cette élite intellectuelle ne fait pas l’effort de se réapproprier la langue kabyle , comme l’ont fait auparavant Mammeri, Muhya,etc…, qui fera avancer cette langue ,et d’une façon plus générale, notre culture ? Il est impératif que nos conférenciers, nos artistes se mettent au kabyle, car c’est à travers eux que cette langue s’enrichit et nous enrichit tous. Halte au bric à brac linguistique ! Toutes les langues empruntent des mots aux autres langues , c’est vrai . Mais attention, on ne doit pas kabyliser l’arabe ou le français , car , en fin de compte, on signe , ce faisant , et avec le temps, l’arrêt de mort de notre langue ! Ecoutez un mozabite, un chaoui parler et vous remarquerez que plus de 80 % des mots utilisés sont arabes , avec évidemment les déclinaisons propres à la langue berbère Alors, messieurs les intellectuels, il est temps de nous mettre au diapason de notre peuple et de sa langue,car si on ne le fait pas, qui le ferait à notre place ? Tanemirt..