Celle-ci reste cramponnée sur ses positions, à savoir l’exigence d’une commission d’enquête sur « la mauvaise gestion » de l’entreprise et, au même temps l’abandon de sanctions engagées par la direction de l’entreprise contre le nommé Lounès Massout, l’homme par qui le scandale a pu être porté sur la place publique.
Cependant, rien ne permet d’affirmer que la vérité sera connue un jour. Bien au contraire, tout plaide pour la thèse de l’étouffement du scandale puisque de très hauts personnages seraient arrosés par les gestionnaires de l’EEI. Quoi qu’il en soit, les responsables de la wilaya de Tizi-Ouzou, avons-nous appris, ont invité les manifestants à la table de négociations pour peu qu’ils abandonnent leur manifestation. Ce qui laisse supposer donc que des cercles puissants veulent étouffer à tout prix cette affaire scandaleuse.
Il reste à savoir si la grande famille des Enfants de Chouhada aura suffisamment de cran pour résister aux groupes maffieux qui n’hésitent pas à se servir des appareils de l’Etat pour arriver à leurs fins. Ce que l’on sait en revanche avec certitude, c’est que le PDG de l’EEI d’Azazga n’est en réalité qu’un pantin dans la gestion des affaires de son entreprise.
Par ailleurs, les détournements opérés à l’EEI d’Azazga et l’arrosage de certains hauts personnages semblent avérés. En effet, un cadre supérieur de cette entreprise géante a reconnu à l’issue d’une discussion officieuse qu’ « il y a un manque à gagner dans la gestion de l’entreprise ». A décrypter cette phrase, on comprendra aisément que l’honnêteté n’est pas de rigueur à l’EEI d’Azazga. Quel dommage !