ALGER (TAMURT) – Ce jeudi 08 décembre s’est déroulé le procès de quatre kabyles arrêtés par le régime algérien pour avoir filmé des séquences montrant l’origine des incendies criminels perpétrés, en Kabylie, en août 2021. Les vidéos réalisées par ces citoyens kabyles et partagées sur les réseaux sociaux montrent et attestent clairement que ces feux de forêts ont été bel et bien provoqués par des capsules auto-inflammables et du phosphore blanc. Un plan diabolique soigneusement préparé et exécuté par l’armée algérienne. Deux de ces citoyens kabyles ont été condamnés à la prison ferme.
Parallèlement au procès des cinq détenus politiques kabyles (Hocine Azem et ses co-accusés), s’est tenu également au tribunal criminel de première instance de Dar El Beida un autre procès inique. Quatre citoyens kabyles, qui avaient filmé le déclenchement anormal des incendies ayant endeuillés la Kabylie, en été 2021, ont été arrêtés et
poursuivis en justice. Leur tort ? Ils ont partagé sur internet des vidéos amateurs montrant du phosphore blanc et des capsules à l’origine du déclenchement des incendies d’août 2021 en Kabylie. Ces vidéos incriminant l’armée algérienne ont été d’ailleurs versées par le Mouvement pour Autodétermination de la Kabylie dans son dossier de plainte déposée auprès de la Cour pénale internationale et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme à Genève.
En effet, elles sont des pièces à conviction attestant de l’implication de l’armée algérienne dans les incendies ayant embrasé la Kabylie et fait des centaines de morts, durant l’été noir de 2021. Si les citoyens kabyles Mohamed Habibeche et Idir Hamid ont été acquittés après 15 mois passés dans les geôles algériennes, les jeunes Abdellah Chache et Hadj Hakim ont été condamnés respectivement à 3 et 4 ans de prison ferme.
Lyes B.