ALGER (TAMURT) – Le RCD a tenu, ce vendredi 02 décembre, son conseil national au niveau de son siège, sis à El Biar (Alger), suite au refus de l’administration algérienne de lui délivrer une autorisation pour l’organiser dans la salle du Nadi El-Moudjahid. En marge des travaux de ce conseil, le président du RCD, Atmane Mazouz, est revenu sur le procès du meurtre de Djamel Bensmail, couplé aux incendies criminels perpétrés en Kabylie, en août 2021. Pour cet opposant au régime algérien, ce procès est « une aberration », qui a donné lieu à des « condamnations injustes et surréalistes ». Il est aussi convaincu que dans ce dossier la Kabylie n’est pas coupable, mais elle est la victime.
« Je ne pense pas que Djamel Bensmail et sa famille soient satisfaits de ce procès, parce qu’il y a eu un abus et une injustice », a déclaré d’emblée le premier responsable du RCD, un parti démocrate et d’opposition au régime algérien. Pour lui, l’on ignore encore « tout ce qui s’est passé lors de ces évènements ». En effet, il rappelle que la mort de Bensmail est intervenue pendant les incendies criminels perpétrés en Kabylie et que, jusqu’à ce jour, « on ne sait pas ceux qui étaient derrière (ces incendies) ».
La priorité, selon Atmane Mazouz, est d’enquêter sur les auteurs de ces feux criminels, qui avaient coûté la vie à des centaines de personnes. « On aurait aimé que la justice se penche d’abord sur ça avant de prononcer des condamnations injustes », a-t-il insisté. Le successeur de Mohcine Belabbes à la tête du RCD estime que le verdict prononcé par le juge du tribunal criminel de Dar El Beida, le 24 novembre dernier, est « une aberration ». « 49 condamnations à mort, c’est surréaliste ! », s’est-il indigné.
Il ne manquera pas aussi de dénoncer un procès expéditif. « Il y a un procès qui s’est déroulé en un temps record, alors que des procès pareils dans les pays qui se respectent s’étalent sur plusieurs mois avant de prononcer le verdict », a-t-il soutenu. Le chef du RCD, un parti à fort ancrage en Kabylie, s’est révolté contre la légèreté qui a caractérisé le traitement de cette affaire. « Je détiens un rapport détaillé sur l’instruction qui a été faite. C’est irrationnel la manière avec laquelle ça a été géré. Ils veulent montrer toute une région comme coupable. Non, ce n’est pas la Kabylie qui a fait ça. La Kabylie a subi », a-t-il tranché. Pour Atmane Mazouz, ce procès n’a pas révélé la vérité sur le drame, qui a frappé la Kabylie, durant l’été noir de 2021. « Il faudrait d’abord qu’on traite cette affaire dans le fond. Qui est derrière ces incendies et ces centaines de morts ? Mais aussi, qui est derrière la mort de Djamel Bensmail réellement. Il faudrait que la justice se prononce en toute transparence », a-t-il annoncé, tout en dénonçant une volonté délibérée de bâcler le dossier. « Lorsqu’on ne laisse pas la presse enquêter sérieusement. Lorsqu’on ne laisse pas les associations de ces localités s’exprimer.
Lorsque les familles des victimes de ces incendies ne sont pas présentes au procès. Tout ça veut dire quoi ? On bâcle un dossier et on fait peur au peuple algérien. Cela est inacceptable. Il faudrait que justice soit rendue à Djamel Bensmail, mais aussi aux centaines de personnes mortes dans ces feux de forêt », a affirmé Atmane Mazouz.
Lyes B.
En effet, dans le code civile traditionnel kabyle, il n’y a jamais eu de condamnation à mort. Mais la volonté du régime est de substituer les valeurs ancéstrales par celles mahométanes.
Ainsi les notions d’èmir, de cheikh, moulay, wilaya, daira, mohamed abdel…l’intercalaire wallah à la place de jama liman peuvent s’installer comme cartographie mentale. sont cette autre condamnation à mort de notre profondeur éesthétique juridique et linguistique.
Qui controle cette mental mappe, détermine l’identité d’un citoyen ou d’un peuple.
Combattre sur tous les front.
Quand l’égo est atteint…tout est permis.
FFS,RCD…politique de l’autruche qui les humilie,
jusqu’à quand?
C’est leurs échecs et manque de vision pour la kabylie qui nous a mené à cette situation.
Rappelez-vous …Les kabyles ont tous voté pour ces deux partis pendant que le reste des algériens ont donné la majorité aux fils.
Ce qui est triste…Des années après on fait la même politique de l’opposant accompagnateur.
On dénonce pour faire croire qu’on est opposant alors qu’on accompagne un pouvoir criminel depuis des lustres.
Ils peuvent crier et manger avec les loups qui les financent sans gène en tout pseudo démocrates.
Prendre le taureau par les cornes et couper tous les cordons qui servent les grands criminels n’est pas pour demain. Continuez à jouer aux illusionnistes pour encore duper les naïfs. Dénoncer n’est plus suffisant. Une radicalité s’impose…Mais bien entendu plus de confort. Continuer à croasser …ne sert à rien. Seuls les vrais actes libérateurs auront raison du pouvoir et mettrons un terme à leur politique insensée qui a permis à la mafia d’atteindre la kabylie. Ces partis ne s’inscrivent pas dans une démarche de rupture. Alors ne leur faisons pas confiance…Et laissons-les se faire humilier en croassant le jour et dîner le soir avec les loups. Ne soyons pas encore des années après leurs échecs…dupes.
Sabordez votre parti »national » et rejoignez les indépendantistes et votre unique patrie LA KABYLIE.
tels que vous etes actuellement, vous participez à l ecrasement de la Kabylie …
Si vous ne me croyez pas, relisez qui a signé votre agréément …
Vos discours et vos passages a Ba3ba3 tv ne suffisent plus au contraire !!!
azul votre article est signalé sur facebook
je ne peux pas le partager sur facebook
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En effet, Il suffirait juste de lire leurs frontons et y trouver l’arabe au-dessus de la langue Amazigh- les plus audacieux voudraient voire Tamazighth égale à l’arabe. Comme si c’était une fatalité assumée de s’arabiser pour être citoyens!
Mais la plus grande, tare, est cette volonté de faire naitre le pays à partir de novembre 1954, les plus avancés dans l’hérésie vont jusqu’à nous infliger la naissance de l’État moderne par la main de leur émir aek, celui des 150 000 anciens francs perçus contre son exile doré . Bien que cette datte soit un sursaut, toutefois elle ne n’aurait jamais été symbole sans l’humus culturel qui l’a fi naitre, pas pour rien que malgré les manques, elle a tout de même des liens philosophiques et politiques dans notre culture. En sommes, c’est comme si la France changeait de culture à chaque occupant ou changement de régime.
Les partis doivent revoir leurs copies à l’aune de la réalité sociologique et politique du moment. Ils ne peuvent pas soutenir les thèses arabislamiques et les determinismes du régime tout en voulant être représentatifs des Kabyles.
La Kabylie c’est la démocratie directe où le peuple choisit ses représentants, ces derniers doivent rendre compte à la société. Le mandat n’est pas irrévocable, bien au contraire, Hocine Ait Ahmed a été démenti quand il avait dans une volonté d’uniformisation arabislamique, voulu stigmatiser le mouvement citoyen. Les mêmes personnes le défendront contre le régime.
Il faut bien lire la subtilité de la culture politique Kabyle, sa laïcité est solide, et donc dire clairement non à l’arabislamisme comme source culturelle et cultuelle de référence de l’État, sans quoi aucun parti n’est éligible.