La justice statue ce 11 septembre sur l’affaire de Hocine Azem (URK) et ses codétenus

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Détenus politiques kabyles
Détenus politiques kabyles

COUR D’ALGER (TAMURT) – La chambre d’accusation près la cour d’Alger (Ruisseau) est censé donner, ce dimanche 11 septembre, son verdict dans l’affaire du militant kabyle Hocine Azem (URK) et ses quatre codétenus. Ils ont été arbitrairement arrêtés et placés sous mandat de dépôt depuis juin 2021. Leur arrestation s’inscrivait dans un contexte de répression féroce enclenchée par le régime algérien contre les militants et leaders politiques kabyles.

Le verdict sur le bienfondé des accusations portées à l’encontre du militant et cadre de l’Union pour la République Kabyle (URK), Hocine Azem, ainsi que ses codétenus Bouaziz Aït Chebib et Boussad Becha (AKAL), Hamou Boumedine (RPK) et Belaïd Ammar-Khodja sera rendu aujourd’hui 11 septembre. Pour rappel, leur dossier a été examiné, le 21 août dernier, par la chambre d’accusation près la cour d’Alger. Ces détenus d’opinion ont été poursuivis notamment pour « appartenance à une organisation terroriste » sur la base de l’article 87 bis du code pénal algérien. Pour justifier sa répression sur les militants kabyles, le régime algérien a mis en place ce dispositif judiciaire en juin 2021. Depuis, il a lancé une vaste vague d’arrestations de militants kabyles, principalement les indépendantistes.

Ces interpellations arbitraires sont toujours d’actualité. Fin août, pas moins de cinq militants indépendantistes ont été arrêtés par des policiers algériens, en civil ou en uniforme, notamment dans la ville d’Aqvu. Quatre parmi eux, en l’occurrence Mokrani Bilal, Gana Khoudir, Bouktit Djamel et Belkaid Hakim ont été placés sous mandat de dépôt, alors que Benadjaoud Loucif a été libéré sous contrôle judiciaire.

Aksil K.

2 Commentaires

  1. Article 87des corrupteurs algériens est mis en action contre les démocrates et défenseurs des droits et liberté des opprimés, alors que les vrais dévastateurs et les ruineurs du pays se pavanent dans les grands avenues des pays occidentaux. au nom de quoi un voleur et usurpateur de tous les temps peut juger un pauvre sans vie et sans espoir, le monde des infras a toujours pris racine dans ce maudit pays. Un jour , l’histoire révelera ses secrets, les rivières récupéreront les sandres de ses charognards

  2. Quand est-ce que l’injustice statuerait elle sur le crime d’Etat de 1963, quand 400 démocrates qui avaient osé dire non à la dictature de boumediene et benbella, soutenue par les oulèmas?

    Quand passeront ils devant la vraie justice les assassins qui firent le carnage en Kabylie en 2001, qui non seulement continuent d’occuper les institutions, mais, toute honte bue, jonchent encore les le sommet des institutions?

    Quand saurions nous qui a fait bruler la Kabylie dans un procès super-partes?

    En passant par le procès contre les mandants et exécutants des divers crimes individuels ciblés, à commencer par Krim Mecili et de simples citoyens qui ont osé dire non au régime criminel?

    Seulement ce jour-là, on parlera de justice comme institution crédible, d’ici là, vos mascarades sont dans la continuité du fait accompli, et incompatible avec nos valeurs Kabyles de justice, de la prise du pouvoir par la force en 1962. La vraie prison est celle de ce régime renfermé dans son arabisme stérile, par peur de son peuple qui refuse sa mainmise sur le pays et les ressources.

    Pour ma part, ces hommes sont dans la continuité éthique politique de notre culture ancestrale qui refuse des institutions arabislamiques. Un Etat islamique et militaire, c’est condamner le peuple au rôle de mineur à vie. le modèle est celui de la charia qui a une vision de la société en caste dont les femmes comme benchmark. C’est cacher sa tête dans le sable pour feindre ne pas voir les é négatives en de ce renversement de valeurs, une fatalité que nous refusons!

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