BOUGIE (Tamurt) – La commune d’Aokas, une petite région côtière, située à une quinzaine de kilomètres à l’est de la ville de Bougie (Béjaïa), est un petit havre de paix. Cependant, la protection de l’environnement ne semble pas être une priorité pour les pouvoirs publics et les citoyens. L’association Cap-vert a vu le jour dans un but écologique. En collaboration avec d’autres associations connues dans la localité, telles que l’A.A.J (Aokas, Association pour les jeunes) ou encore Les Amis du littoral, la jeune association veut mettre fin à l’anarchie qui règne au niveau des plages et ailleurs.
Un volontariat sous le terme « Ramasse ta bouteille » est organisé mensuellement. Une manière de sensibiliser les gens et de les inviter à prendre part aux opérations de nettoyage. L’objectif principal de cette opération écologique est de nettoyer la ville des bouteilles et autres ordures qui nuisent à ses ruelles et inondent ses belles plages. Rencontré au bureau de l’association, qui se trouve à la maison de jeunes d’Aokas, M. Abdelkrim Achour, un chevronné du mouvement associatif, connu pour son activisme et sa volonté constante, ce jeune homme nous laisse croire que la bonne volonté a encore de beaux jours devant elle. « Nous sommes une association à caractère écologique, avec les objectifs principaux suivants : La protection de l’environnement, la promotion et le développement d’une éducation environnementale, la sensibilisation et le développement des échanges d’activités environnementales entre les jeunes et bien d’autres visées », estime le jeune écologiste. Quant au choix de l’appellation « Cap-vert » que s’est donnée l’association, son vice-président l’explique par l’ancienne appellation d’Aokas qui était Cap Aokas. « Cela signifie que nous voulons tout simplement faire du cap d’Aokas un village vert pour les habitants et les visiteurs de notre région touristique », enchaîne M. Achour.
Pour les projets d’avenir, notre interlocuteur est très ambitieux. Pour lui, cette association vise à concrétiser un projet appelé « Fleurose » ; qui consiste à créer une grande serre, dans le but de réhabiliter les espaces verts. Pour aller de l’avant dans ses perspectives, le « Cap-Vert » a installé deux commissions : Une commission pédagogique, à laquelle échoit la mission d’assurer des cours de botanique et d’écologie, de créer des espaces verts au sein de la maison des jeunes et ailleurs, de créer une pépinière et d’élaborer une bibliothèque. La seconde commission se chargera de la communication et surtout du bon déroulement des sorties en plein air, la création d’un site web consacré entièrement à la nature, l’édition de brochures et de dépliants écologiques, l’organisation d’expositions et autres manifestations de sensibilisation.
En somme, un programme qui prendra à bras-le-corps le problème de l’environnement dans toutes ses dimensions. Avis aux autres régions qui tardent à se consacrer sérieusement à la cause écologique !
Les « touristes » (aaraven, ajrad) vont malheureusement bientôt venir pour mettre sens dessus dessous notre belle patrie ! Kabylie autonome !!! Vite !!!
azul fellawen,
un grand bravo à cette association, c’est de ce genre d’initiative louable dont a besoin notre kabylie pour redorer son blason et son image d’antan, une belle région où il fait bon vivre et qui s’est transformé depuis quelques années en un énorme dépotoir où pullulent des ordures et des bouteilles de tout acabit. Bien sur on pourrait dire que l’état ne fait pas son travail, mais le citoyen aussi à une part de responsabilité, et c’est à lui de redoubler d’effort et d’ingéniosité pour protéger l’environnement à travers ces associations et relayer aussi les compagnes de sensibilisations afin d’informer les gens de l’importance de ce travail. Malheureusement, ça aurait du être enseigner à l’école tout ça, au lieu de nous bourrer le crane avec un ramassis d’âneries qui ne servent absolument pas notre quotidien
tanmirt.
azul fellawen,
un grand bravo à cette association, c’est de ce genre d’initiative louable dont a besoin notre kabylie pour redorer son blason et son image d’antan, une belle région où il fait bon vivre et qui s’est transformé depuis quelques années en un énorme dépotoir où pullulent des ordures et des bouteilles de tout acabit. Bien sur on pourrait dire que l’état ne fait pas son travail, mais le citoyen aussi à une part de responsabilité, et c’est à lui de redoubler d’effort et d’ingéniosité pour protéger l’environnement à travers ces associations et relayer aussi les compagnes de sensibilisations afin d’informer les gens de l’importance de ce travail. Malheureusement, ça aurait du être enseigner à l’école tout ça, au lieu de nous bourrer le crane avec un ramassis d’âneries qui ne servent absolument pas notre quotidien
tanmirt.