CULTURE (Tamurt) – Cette nouvelle édition vient confirmer la réussite des éditions précédentes qui ont permis de mettre en valeur les progrès accomplis par le jeune cinéma amazigh qui ne cesse de s’affirmer aussi bien au plan national qu’international, et ce, grâce aux efforts et aux sacrifices de ses pionniers qui ont ouvert la voie à de jeunes réalisateurs, d’ici et d’ailleurs, qui ont repris le flambeau et qui continuent à œuvrer à son épanouissement au grand bonheur des cinéphiles.
Cette 5ème édition du Festival Issni N’Ourgh se veut aussi un lieu de rencontres et d’échanges entre les professionnels et le public.
Après avoir accueilli le cinéma kurde l’an dernier, cette année, c’est le cinéma indien d’Amérique qui sera l’invité d’honneur du Festival notamment à travers le réalisateur péruvien César Galindo. C’est là non seulement une ouverture sur d’autres espaces et d’autres cultures, mais également une occasion pour enrichir et mettre en valeur la culture marocaine dans toute sa diversité.
Trois prix couronneront, cette année, les meilleurs films présentés lors de cette 5ème édition : Prix national de la culture amazighe attribué par l’IRCAM (50.000 DH), Prix Issni N’Ourgh du film documentaire (15.000 DH), Prix de la critique cinématographique (5.000 DH).
Cette édition est organisée en collaboration avec la Ouarzazate Film Commission (OFC) et le Festival international du film oriental de Genève.
Rien à faire, on ne s’en sortira jamais!!!!! Jusque sur les affiches d’événements culturels ou artistiques, on trouve le moyen de placer le agur d-yitri{{ symbole pourtant de notre ALIéNATION à l’arabo-islamisme!}} Nous devons être masochistes et nous devons aimer être traités en esclaves… c’est la conclusion qui s’impose.
J’en ai la nausée, je suis écoeuré et dégouté, mais en même temps je me dis que {{nous, Imazighen « HOMMES LIBRES », nous n’avons que ce que nous méritons!!!}}{{ CHEHHHHHHHHH fellanagh!}}
cher Amghar, « agur d’yetri » (le croissant de lune et l’étoile) comme tu dis n’est l’apanage de personne si cela peut te rassurer ami. Depuis le temps que tu as transcris ta colère invétérée je peux espérer que tes sentiments se sont éclipsés ou du moins améliorés. Imazighen ont depuis l’aube de l’humanité, chanté la beauté de la lune et des étoiles. La richesse du vocabulaire y afférent en est la simple preuve… Agur, ayur, yur, n’tiziri, tiziri ; itri itrane etc… Il appartient à chaque peuple , chaque nation chaque civilisation aujourd’hui de se les approprier en tant que symboles de quelque chose qui leur est cher et d’en désigner le sens précis.Notre espoir notre espérance nous pouvons les placer aussi haut que ces objets célestes et loin de l’arabo-islamisme. L’arabo-islamisme aujourd’hui n’est plus que l’ombre de lui-même ou plutôt l’expression d’une idéologie dépassée par l’Histoire des peuples qui ont désormais retrouvé le besoin de se libérer et d’imposer des systèmes de gouvernance démocratiques, bien que la phase actuelle soit quelque peu chaotique, elle ne durera guère et le but de nos luttes sera fatalement atteint. Pour cela la définition de nos objectifs doit être claire et la dispersion de nos revendications dans ces méandres est inutile, il nous suffit de savoir rassembler nos concitoyens arabophones en exprimant le plaisir de les voir revenir aux origines en leur rappelant les préceptes de notre religion : « le retour aux origines est un acquit de dignité sous entendu devant Allah = (al’roudjô ila al’açli fadhila) « ne négligez jamais vos origines » = (açlou’ka açlou’ka). Autrement dit, nous n’avons aucun complexe à nous faire ni devant les Arabes ni devant les autres peuples pour ce qui est de l’apprentissage des langues. Nos origines sont sûres et certaines et la réhabilitation de Tamazight dans toute la dimension humaine sans contradiction avec taarabt (l’arabe) ne l’est pas moins surtout avec l’intelligence de tous. Cher AMGHAR ton nom signifie « sagesse incarnée », Chef… alors « Chef’, si tu t’emportes ta raison portée par ta colère ,deviendra tort »; parole des sages.
imaginons nous en train de rédiger un message immense sur nous-même pour expliquer qui nous sommes à toute l’Humanité et à d’autre civilisations extra-terrestres s’il y en a. Le cinéma aidant nous ne devrions pas trouver trop de difficultés dans cette mission. Montrer d’abord l’Afrique du Nord lors de l’apparition de l’homme , le peuplement unique en son genre de cette contrée singulière , le caractère naturellement migrateur tout azimut de ces proto-berbères partis avec un bagage linguistique minimum, des outils « technologiques » primitifs mais tout de même nécessaires pour s’installer ailleurs dans des « sites » cléments favorables au démarrage d’une autre vague migratoire vers d’autres horizons en emportant les anciens et nouveaux bagages ; ainsi de suite. La terre c’est tout simplement peuplée à partir d’ici et ce n’est pas rien , en conclusion rapide les couleurs différentes des peaux sont apparues avec les différences de climats, histoire d’adaptation grâce aux capacités naturelles dont est doté tout être vivant. « L’Afrique matrice première et grand’mère de toute l’humanité » serait la plus belle hymne universelle de l’homme. Tu vois cher Amghar tu peux être fier d’être ce que tu es sans haine ni passion dans l’usage de ton capital global. J’ajouterai volontiers qu’à travers les tumultes de l’Histoire des hommes , les colonialismes et les dominations sont des déformations du caractère génétique de migration opérées par l’évolution économique et sociale de notre genre, ainsi ils ont tenté un retour au bercail, mais comme les choses ont changé même ici « nous les avons sortis » comme dirait Fellag et aujourd’hui nous faisons ce qu’il faut pour réparer les dégâts subit par notre culture. Justement ce patrimoine qui appartient à toute l’humanité doit être pris en charge par tous pour être réhabilité et lui rendre l’hommage grandiose qu’il mérite. Désolé pour la densité du texte, mais rendu nécessaire par l’abondance de matière. rezkikhedim@yahoo.fr
isni en kabyle signifie chapelet, collier ; n’ = possessif (de); ourgh= or (métal) ou désigne la couleur jaune. Dans les variantes berbères des autres régions il s’en rapproche également, confirmation par un chaoui, un mosabite, un chenoui, un chleuh.
Isni, signifie également « ttvaq » « ttbaq » , ttbague », corbeille tressée , peu concave en doum ;
il peut être attribué aussi pour « tachwirt » sorte de panier en alpha.