Le Prix Mohia attribué à Nait Sidnas

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attribution prix Mohia

CULTURE (Tamurt) – Le dramaturge Mohammed Larbi Nait Sidnas vient d’être choisi par le jury du Prix Mohia d’or de la meilleure dramaturgie à Tizi-Ouzou. Le jury de ce Prix, organisé à l’occasion des huitièmes journées théâtrales amazighes, en hommage à Abdellah Mohia, et présidé par Omar Fatmouche, a jeté son dévolu sur  la pièce théâtrale en kabyle intitulée Fadhma, écrite par Nait Sidnas.

Ce dernier a reçu à titre symbolique un chèque de 300 000 dinars algériens. Le lauréat du Prix Mohia d’or de la meilleure dramaturgie en tamazight s’est dit fier et honoré de remporter cette distinction qui porte le nom du plus grand dramaturge kabyle qui a énormément œuvré pour l’épanouissement du théâtre d’expression amazighe. « Fadhma est l’histoire d’une femme qui a subi la violence terroriste durant la décennie noire pour s’en sortir avec un enfant à charge et des remords de conscience qu’elle nourrissait jusqu’à ce que son fils grandisse », a expliqué le lauréat après la remise du Prix. Notons que lors de la même cérémonie, à laquelle a pris part le frère de Mohand Ouyahia, en l’occurrence Mouloud Mohia, deux autres dramaturges ont reçu des Prix. Ainsi, le deuxième prix (200 000 dinars) est revenu au poète Salem Amrane pour sa pièce de théâtre « Emmet ihi » (Meurs, alors !). Quant au dramaturge Arab Sakhi, il a obtenu le troisième Prix doté d’une somme de 100 000 dinars. Ce dernier a participé à cette compétition culturelle avec la pièce « Tidak n Nna Fa » (Les histoires de tante FA).

Lors de la cérémonie de remis des prix, ayant eu lieu ce weekend au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou, Omar Fatmouche, président du jury et directeur du théâtre régional Malek Bouguermouh de Bougie a affirmé que parmi les œuvres proposées à la compétition, certaines étaient à la hauteur du défi et méritaient de postuler pour un prix qui porte le nom du grand Mohia. Hacene Helouane, membre du même jury a souligné pour sa part : « Nous sommes fiers de cette jeunesse et nous sommes convaincus que la relève existe. J’en veux pour preuve ces textes que nous avons lu en commission pendant la période d’évaluation des travaux déposés auprès de la commission chargée du concours ».

Tahar Khellaf

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