ALGERIE (TAMURT) – L’ancien parlementaire de Vgayet et secrétaire national à l’information du Rassemblement pour la culture et la démocratie, le RCD, Atmane Mazouz, a été auditionné, dimanche 23 mai 2021 par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi Aïch à propos de ses activités politiques, notamment ses nombreuses publications sur les réseaux sociaux, et ce depuis 2019.
L’ex-député de Vgayet a été longuement interrogé par le juge algérien sur ses positions et ses écrits sur les réseaux sociaux, pourtant connues de tous, durant la période pré-élection présidentielle du 12 décembre 2019. Des cadres et des militants du parti, dont Mohcine Bellabès, se sont rassemblés dans la matinée de ce dimanche devant le tribunal correctionnel de Sidi Aïch pour afficher leur soutien avec l’un des leurs « harcelé » par la justice. Lors de la 116e marche du mouvement populaire algérien, rappelons-le, le président du RCD a été arrêté par des policiers en compagnie d’autres militants du parti. Il a été relâché quelques heures plus tard sans qu’aucune poursuite ne soit engagée à son encontre. Ce dernier est aussi poursuivi dans une autre affaire liée à la mort d’un ouvrier étranger sur un chantier de construction d’une habitation lui appartenant.
Un autre parti, ancré notamment à Vgayet, est depuis samedi, dans le viseur du pouvoir algérien. Il s’agit du Parti socialiste des travailleurs, le PST. Une procédure de dissolution et de récupération de tous les locaux de ce parti a été engagée le jour même par le ministère algérien de l’Intérieur. L’un des cadres de ce parti à Vgayet, Kamel Aïssat, croit savoir que le pouvoir algérien entend « étouffer la voix d’une organisation qui a participé à toutes les manifestations pacifiques du peuple », précisant que la notification du ministère de l’Intérieur remonte au 11 avril dernier. Une notification sommant le parti, a-t-il détaillé, de se conformer à la loi. Et le parti, a-t-il ajouté, a tenu son congrès et s’est conformé à la loi. « Ils veulent étouffer la voix du PST, la voix des opprimés »estime Kamel Aïssat, en invitant le régime algérien à « garantir la sécurité des citoyens au lieu d’instituer la répression ». Pour lui, le pouvoir algérien est dans une logique de « criminalisation de l’acte politique ».
Dalil Imaxlufen
Madjid taboun plus dangereux que Boumediene, il a remis en cause tout les acquis de la liberté et le pluralismepolitique post-1988, sans doute il va finir le reste du sale travail qui a été débuté par Bouteflika !
Si ma mémoire est bonne ces deux partis sont pour la continuité de l’arabisation. Ce qui est dans la vision arabislamique du régime. Croire en faire d’une société arabislamique un havre démocratique est une aberration.
justement, je viens de lire un article sur l’arabisation sur le journal lematin.
comme je l’ai tjs dit, la france ne pardonnera jamais à la kabylie de l’avoir chassé de l’algérie.