ALGER (TAMURT) – Deux défections de taille au 31eme sommet de la Ligue arabe, qui se tient à Alger (1 et 2 novembre), ont été annoncées à la veille de la tenue de cet évènement panarabiste. En effet, le roi du royaume du Maroc, Mohamed VI, et le roi de la Jordanie, Abdallah II, ont renoncé à y participer personnellement. Six autres hauts dirigeants de pays arabes avaient déjà annoncé, il y a quelques jours, leur non-participation au sommet d’Alger.
Alors que la presse proche du régime algérien tente de présenter la tenue du 31eme sommet de la Ligue arabe à Alger comme un signe « du grand retour » de la diplomatie algérienne, les multiples défections de chefs d’Etats et de monarques arabes à ce rendez-vous ont mis mal à l’aise le pays organisateur. Des défections de taille qui confirment l’isolement d’Alger. Les dernières en date sont celles du roi de la Jordanie, Abdallah II, et du souverain marocain Mohamed VI.
Avant eux, le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane, le roi du Bahreïn, le président des Emirats Arabes Unis, le président du Liban, le sultan d’Oman et l’Emir du Kuweit avaient confirmé leur absence au sommet d’Alger. Avec ces défections en cascade de chefs d’Etat influents dans le monde arabe, le sommet d’Alger, dont le niveau de représentation constitue un enjeu majeur, sonne comme un échec retentissant de la diplomatie algérienne.
Arezki Massi