KABYLIE (Tamurt) – Conformément au programme tracé, la clôture a été traduite par la remise des prix aux trois meilleurs concepteurs de la maquette de la carte nationale d’identité kabyle. Le premier prix est un chèque d’un montant de 500 euros. Cependant, l’heureux gagnant a non seulement décidé de faire don de son chèque au profit de la trésorerie du MAK mais a aussi préféré garder son nom anonyme. Le second prix est un chèque de 300 euros. Il a été discerné à Mohand Hajd Amar, un jeune émigré venu avec sa petite famille. Lui aussi a fait don de son chèque à la trésorerie du MAK. Le troisième, enfin, est un chèque de 200 euros discerné à Aghilès Touahri. Cet argent connaîtra également la destination de la caisse du MAK.
La cérémonie s’est déroulée dans un climat d’allégresse, chaque participant a eu l’agréable sentiment d’avoir apporté sa petite pierre à l’édifice. La fin de la cérémonie a été marquée par l’écoute de l’hymne national kabyle. Un moment fort émouvant.
Dans la soirée, a eu lieu un gala auquel a pris part le grand chanteur Ali Ideflawen. Le gala a été animé au centre du village de Tizi El-Qern. Chant, danse et bonne ambiance ont duré jusqu’au petit matin.
Pour cette 4ème université d’été , qui a drainé plus de monde que les trois précédentes, plus d’une vingtaine de communications ont été faites au profit des militants du MAK. Ceux-ci ont pu tirer un enseignement riche et de qualité. Par ailleurs, les éminents universitaires qui ont prodigué leur savoir, chacun dans son domaine, ont rassuré la famille du MAK de leur soutien indéfectible à la marche du peuple kabyle vers son autonomie régionale et de leur disponibilité afin d’apporter leurs contributions dans leurs domaines respectifs; économique, social, culturel, éducatif, administratif… En d’autres termes, à la construction de l’Etat kabyle.
Il faut denoncé le retour spectaculaire sous pretexte securitaire (forcé) des beni-aadhes en kabylie, il ya que l´autonmie qui peut rendre a cette region sa cerenité, pas avec les kalaschinkovs rouillé du pouvoir terroriste d´alger(en touts cas pas par leurs loi martielle)!
azul
le peuple kabyle doit etre heureux aujourdhui . la concretisation et la rehabilitation de la nation kabyle est devenue incontournable. mais nous ne devons pas oublier que c’etait grace à la rupture psychologique et physique du printemps noir de 2001 avec l’etat d’alger. le moment de recontruire la nation kabyle est entre les mains de cette nouvelle generation intelligente et pleine de volonté pour se liberer de la colonisation et de l’esclavage du peuple kabyle. un peuple millinaire qui a traversé des siecles dans la douleur et nous esperons que le moment du bonheur pour le peuple kabyle est tres proche.
tanemirt à tout kabyle
{{Merci a la famille–mon peuple kabyle–qui avance. Cependant j’ai hate de voir nos freres Chawis qui subissent le meme genocide que nous les Kabyles et l’ensemble des peuples amazighs d’Algerie aller de l’avant–casser les tabous sociaux et politiques qui les rendent esclaves du colonialisme fasciste et exterminateur arabo-islamique! Nous devons penser plus souvent a eux et les aider par tous les moyens a se liberer de la misere, de la pauvrete, du sabotage economique, de l’analphabetisme et de l’ignorance causes volontairement par le colonialisme arabo-nazislamiste qui les a presque completement extermines. Le genocide arabo-islamique a fait plus de degats chez-eux qu’en Kabylie! Imaginez-vous en 2010, il y a encore des villages ou il n’y a ni ecole, ni electricite, ni eau, ni rien! Il n’y a que l’islamisme et l’arabisme qui leur enseignent de rester esclaves des colons arabo-nazis d’Alger pour meriter le paradis imaginaire mahometan! Le territoire Chawi est de 8000 Km2, c’est une grande nation amazighe qui merite respect, autonomie et independance sur tous les plans!}}
{{- Le peuple chaouis ou chawis !}}
Les Chaouis ou Chawis (Icawiyen) sont un peuple berbère d’Algérie. Géographiquement, ces Berbères habitent principalement dans les Aurès, mais aussi les régions attenantes : les monts et les plaines de Belezma, la région des Chotts et les hautes plaines constantinoises, soit une grande partie de l’est algérien. Étymologiquement, le terme chaouis sera introduit par les historiens arabes au Moyen Âge et désigne juste les Zénètes. Ce terme sera généralisé par la suite à toutes les tribus des Aurès et de ses environs.
Politiquement, pendant l’Antiquité, les habitants de cette région faisaient parties de la Numidie des Massyles. Pendant le Moyen Âge, les Chaouis seront régis par les différents chefs locaux désignés par les chefs des dynasties berbères musulmanes et étaient éparpillés dans le Maghreb.
Historiquement, la région des chaouis sera très convoitée durant l’Antiquité et elle sera le théâtre de nombreux affrontements pendant les Guerres puniques, l’arrivée des romaines, les Invasion Vandales, les byzantins, les musulmans venus d’Arabie, les dynasties berbères, l’ empire ottoman et enfin la colonisation française. Au moment de l’indépendance de l’Algérie, les chaouis restent localiser principalement dans les Aurès et sont le second groupe berbérophone algérien en termes de nombre de locuteurs, le premier étant les kabyles. La culture et la langue seront préservées. Socialement, Le mode de vie des chaouis est tribal. Chaque tribu a son territoire spécifique ou son village sauf dans les villes importantes des Aurès.
Comme personnages influents dans l’histoire du peuple chaouis, on note Massinissa, Apulée, Saint Augustin, Kahena, Aksel, Tariq ibn Ziyad[1], Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M’hidi,…
[- {{Lire cet excellent travail de recherches concernant le peuple Chawi :->http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/348462#G.C3.A9ographie_et_territoire}}]
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{{- Les femmes de l’Aures et la production poétique}}
Par : Naziha HAMOUDA
Il existe dans l’Aurès une importante production poétique féminine. Il s’agit d’une poésie chantée s’inscrivant dans le cadre d’une tradition orale, où les femmes occupent une position déterminante.
Pratiquement, toutes les femmes de l’Aurès sont concernées par la production et la transmission de la poésie et, se faisant, elles participent pour une grande part à maintenir et à perpétuer l’homogénéité du corps social et de la culture. Elles ; portent la responsabilité du patrimoine culturel, elles l’enrichissent, le font circuler et vivre.
Cependant, nous aurons 1’occasion de souligner plus loin les difficultés qu’elles rencontrent : difficultés et obstacles qui se dressent devant la culture berbère, difficultés qui s’appesantissent particulièrement sur elles, en tant que femmes. Comme le note Judy Chicago : « I found out that in different historic periods women artists functioned and achieved often in the place of overwhelming difficulties ». En effet nous tenterons ici de poser diverses questions concernant le statut des femmes et de leur production poétique dans l’Aurès et la place qu’elles occupent dans la société et dans la culture.
Le statut des femmes n’est pas partout le même dans tout le massif de l’Aurès. Si les femmes de l’Aurès occidental demeurent reines de l’espace, celles de l’Aurès oriental en sont relativement exclues. La raison en est que la partie orientale du massif a subi davantage 1’influence de l’islam particulièrement du fait de l’implantation des Oulémas dont nous rappellerons plus loin les objectifs et l’impact dans le développement du nationalisme algérien.
L’Aurès se présente comme « un massif montagneux compact de 8000 km2, qui s’étend de la dépression qui mène do Batna à Biskra jusqu’à Khenchela et de la vallée de l’Oued el Arab, entre les hautes plaines constantinoises méridionales (Sbakh) et la dépression saharienne du Ziban » . On trouve des sommets de plus de 2 000 m (les plus hauts d’Algérie). De profondes vallées sillonnent le massif et débouchent sur le Sahara (comme la valide de l’Oued el Abiod).
Au cours de l’histoire l’Aurès fut un bastion de la résistance aux conquêtes étrangères, des Phéniciens (au XII siècle avant l’ère chrétienne), jusqu’aux invasions arabes ; et françaises. Ce fut une longue succession de luttes et de persécutions au cours desquelles les populations des Aures se dressèrent contre l’implantation de pouvoirs étrangers.
Des grands noms jalonnent cette histoire : Orthais, Yabdas, Jugurtha. Massinissa, Kouceila et Kahina (de son vrai nom Dehia, Reine de l’Aurès). Celle-ci incarne, encore aujourd’hui, la résistance à l’implantation des Arabes. Ceux-ci mirent environ un siècle avant de parvenir à mater la résistance et à implanter leur pouvoir et tour religion. Ils ne réussirent à arabiser que les contours du massif et la population garda en grande partie son indépendance juridique et sa langue. De nos jours 1’arabe est essentiellement utilisé par les hommes pour les contacts avec les étrangers .
C’est donc au prix de grandes difficultés que l’islam fut introduit au VIIIe siècle (selon Ibn Khaldoun et Ibn Yazid), amenant avec lui un nouveau type d’organisation sociale. Néanmoins la coutume locale continuera à être respecter et on particulier les femmes continueront à être maîtresses de leurs actes et à jouir d’une très grande liberté de mouvement.
La dot, condition de validité du mariage musulman, est inexistante dans le mariage aurésien. La mariée (ou sa famille) ne prend ni ne donne à cette occasion aucun bien matériel. Le divorce est fréquent car les femmes en prennent facilement l’initiative : Il est courant qu’une femme divorce une dizaine de fois en ayant provoqué la rupture.
-{{ [Lire cet excellent travail de recherches realise par la fille de Si El Howes->http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=2188%5D}}
bravo les gars ! ça fait du bien de voir de belle têtes kabyles ! Mais où sont les filles ?…
va falloir corriger ça… Nous voulons voir les garçons et les filles kabyles. La Kabylie sans ses femmes n’est rien ! Mais alors rien du tout !
n’oubliez jamais ça les gars !