ALGERIE (Tamurt) – Le pouvoir célèbre, cette semaine, le treizième anniversaire de la mise en application de la charte de la réconciliation nationale et pourtant le peuple est divisé en deux. Ceux qui ont tout gagné de cette charte, c’est-à-dire les islamistes gratifiés, par le pouvoir, d’usines de production ou autres agréments étatiques pour des activités lucratives en contrepartie d’un cessez-le-feu.
L’autre clan est constitué des victimes du terrorisme, gravement blessés et souvent amputés donc handicapés, et des parents des assassinés par cette horde. Ces derniers sont abandonnés par les pouvoirs publics qui les considèrent comme des « contraintes potentielles » à la paix version Bouteflika. Malgré ce constat de deux poids deux mesures du pouvoir étatique à l’égard des victimes du terrorisme islamique, le clan d’Alger et ses sbires continuent à chanter sur tous les toits que cet édifice juridique est venu effacer les séquelles de la décennie noire pour mettre en valeur le principe du vivre ensemble.
Mais de qui se moque-t-on ? Le pouvoir algérien continue à prendre le peuple pour des agneaux. Avec tout ce mépris, ce peuple continue à voter pour Bouteflika et ses affidés qui se présentent aux élections locales.
Amaynut