Nous devons relever que les études de la construction du château d’eau en question ont été finalisées depuis très longtemps mais pour des motifs non avoués jusqu’à maintenant, la construction de l’édifice n’a pas encore été faite. Dans le but de savoir quand est-ce qu’enfin les travaux allaient démarrer, les délégués du villages apprenaient auprès des responsables de l’APC qu’ils devaient encore patienter un peu. Les habitants de Tissegouine ont patienté. Ils ont patienté plus que de raison. En effet, ils ont fait preuve d’une longanimité. Cependant, la patience a des limites. Convaincus de la volonté des autorités de ne pas leur construire le château d’eau, ils ont décidé alors de faire recours à l’action.
Nous avons appris auprès des manifestants que si d’ici la fin de la semaine, « nous ne voyons rien de concret venir, nous fermerons l’APC une seconde fois à partir de dimanche prochain, et ce, pour une durée illimitée ». Et probablement c’est ce qui se passera. Car il semble impossible pour les autorités, même si une volonté les anime, de pouvoir entamer quelque chose aujourd’hui.
On est presque à la fin de la semaine. Il va sans dire aussi que la trésorerie communale est loin d’être celle de Crésus. Jusqu’à maintenant, le pouvoir central d’Alger a toujours veillé à maintenir dans le sous-développement toutes les régions ayant combattu de toute leur âme le colonialisme destructeur français. Donc priver les habitants de Tissegouine, qui ont versé beaucoup de sang durant la guerre de libération nationale, de l’eau potable est considérée par les serviteurs du colonialisme français comme une chose tout à fait naturelle.
Il se trouve cependant que si les habitants de Tissegouine ont su combattre leurs ennemis d’hier, ils sauront également combattre leurs ennemis d’aujourd’hui. Après tout, bon sang et bon gêne ne sauraient mentir. Notons enfin que la présidence du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) a pris note de l’action des habitants du village de Tissegouine ainsi que de ses motifs.
assninigh tanmirt i wid-akk i ghelqen taghiwantt-ayi. ad gregh tighri i yimezdagh n sdduq (seddouk) assninigh ula d nekkni ilaq ad nefegh wa ad nini d lawan aghderem amman ula dqiqa ssbeh, acku ttaran-axtend la3ca yarna ass gh fass.