ALGÉRIE (Tamurt) – L’organisation de défense des droits de l’homme, Amnesty International, dans une synthèse accablante diffusée avant-hier dans un communiqué rendu public à Londres, a pointé du doigt les nombreuses violations des droits de l’Homme, notamment en matière de liberté d’expression et le droit de manifester pacifiquement dans la rue.
Il s’agit d’atteintes graves aux libertés individuelles et collectives, dénonce Amnesty International. Cette ONG dresse un bilan accablant du respect des droits de l’Homme en Algérie. L’organisation internationale accuse le pouvoir d’avoir notamment fait taire les voix critiques et limité la liberté d’expression.
Les autorités algériennes ont accru la répression et montré qu’elles ne toléraient la critique publique à aucun niveau. Amnesty International considère par la voie de sa directrice adjointe chargée du département Afrique du Nord, Magdalena Mughrabi, que le renforcement des mesures répressives n’est certainement pas la réponse à la problématique du chômage ou les difficultés économiques dans lesquelles le pays est confronté, de surcroit, affolé par l’effondrement des prix du brut.
La Kabylie a payé et paye, toujours, un lourd tribut à cette répression qui en dit long. La chasse aux dirigeants et militants du MAK est la preuve tangible de la terreur qu’exerce le pouvoir algérien à dessein de faire taire tout brin de révolte ou de liberté. Au demeurant, le temps aura forcément raison de cette bande de satrapes qui ne jure que par les pratiques spartiates et autocrates.
Amnay