ALGÉRIE (TAMURT) – Le ministre des affaires étrangères algérien vient de demander de manière officielle à la France la restitution d’un certain nombre d’objets et de biens qui ont été pris durant la période coloniale. La liste des objets, selon la presse algérienne et française, contient des objets symboliques et de valeurs historiques, notamment le burnous et l’épée de l’émir autoproclamé, Abdelkader.
L’épée en question a été donnée par Abdelkader en personne aux généraux français lors de sa reddition et sa négociation avec la France. En principe, on ne demande pas la restitution d’une arme rendue par capitulation. Il est honteux de demander sa restitution. Le passé de l’émir Abdelkader n’était pas glorieux. Les vrais héros et chefs de guerre ne se rendent jamais. Ils meurent au combat les armes à la main, pas comme Abdelkader qui a abandonné son peuple et était allé finir ses jours dans des palais parisiens et puis à Damas.
Au fait, pour la demande ubuesque de l’Algérie, les députés français lui ont déjà rendu la réponse. « L’Algérie doit d’abord récupérer ses milliers de délinquants en France et ses islamistes radicaux », lui a répondu un député de la droite française.
Tebboune et les généraux algériens n’ont qu’à mettre fin d’abord à l’exploitation du gaz de schiste dans le Sud algérien par la multinationale Totale avant de demander un burnous vieux de deux siècles sans aucune valeur. Ils devraient aussi rendre à la Kabylie le trésor de guerre (des centaines de millions d’euros) que le colonel Mohand Oulhadj a remis à l’Etat algérien en décembre 1964.
Idir Yatafen