KABYLIE (Tamurt) – Comme durant la guerre de libération de 1954-1962, ou la femme Kabyle était le fer de lance de cette guerre qui a servi à rien, depuis 2001, année de la création du MAK, à ce jour, les femmes Kabyles se retrouvent au premiers rangs des militants. Au MAK, ou plus récemment a l’URK, les femmes Kabyles, surtout les étudiantes, sont nombreuses à s’engager corps et âme dans le combat pour la libération de la Kabylie.
Elles sont dans les manifestations, dans les réunions sur les réseaux sociaux et elles exploitent le moindre espace pour défendre leurs Kabylie. La plus vielle militante, comme tout le monde le sait, c’est Na Nouara de Michelet qui ne rate aucune manifestation et assiste même aux rencontres de la JSK. Dans l’émigration aussi, en France, en Allemagne, au Canada aux USA, en Suisse ou ailleurs, les femmes Kabyles sont les plus illustrées dans les activités politiques et artistiques pour représenter dignement la Kabylie. En cette date de 08 mars, aucun hommage ne suffira à ses milliers de femmes courageuses. Il faut le dire haut et fort : « sans la participation des femmes la Kabylie n’aura jamais son indépendance ! «
Ravah Amokrane