Pourquoi le journal Tamurt dérange même les Iraniens ?

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2006
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KABYLIE (TAMURT) – Notre journal en ligne, Tamurt:info, créé en janvier 2009, semble être une épine dorsale pour le régime d’Alger. Sans aucun moyen financier, Tamurt.info est géré par des activistes dévoués à la cause kabyle dont Lyazid Abid. Ces derniers ne lésinent sur aucun effort, des années durant, pour faire avancer la cause indépendantiste kabyle.

Les militaires algériens surveillent scrupuleusement notre journal. Complètement bloqué en Algérie depuis 2019. Les décideurs le débloquent au quotidien le temps de consulter les articles publiés. Apparemment, l’article sur l’effondrement du dinar algérien a exaspéré les décideurs. Notre rédaction a reçu ces derniers 24 heures des centaines de menaces de mort et toute sortes d’insultes. Certaines émanent de pays européens et d’ailleurs.

Nous pouvons les localiser leur adresse IP et les poursuivre en justice. Mais la question qui taraude les esprits au sein de notre rédaction et de savoir pourquoi les services de sécurité algériens font appel à leurs homologues iraniens pour attaquer ou bloquer notre journal, comme ce fut le cas la semaine passée ?

Les Algériens ne peuvent donc rien faire devant un simple journal en ligne au point de faire appel à une puissance étrangère ? Qui travaille dans ce cas pour les services secrets des pays étrangers, les indépendantistes Kabyles ou les militaires algériens ? Par le passé, la presse algérienne avait déjà révélé des cas de coopération des dirigeants politiques algériens avec les services secrets iraniens avec des preuves irréfutables. C’était le cas par exemple de l’ancien Premier ministre Belkhadem qui « déballait » tout ce qu’il savait aux diplomates iraniens. Il n’est pas le seul. Les militaires algériens agissent toujours sous les ordres des services secrets français.

En 1992 par exemple, l’ordre d’arrêter le processus électoral émanait du Quai d’Orsey. Dans nos prochaines éditions, nous allons revenir en détails sur la mainmise de la multinationale française, Total, sur les hydrocarbures et le gaz de schiste en Algérie. Il semble que Total ait réalisé un bénéfice en 2023, rien que dans l’exploitation du gaz algérien, qui dépasse largement les bénéfices de la Sonatrach.

Idir Yatafen

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