ALGERIE (TAMURT) – La pseudo-élection présidentielle en Algérie est prévue pour la fin de cette année 2024. À quelques mois de ce rendez-vous, personne ne sait ce qui se trame au sein du cercle décisionnel de ce pays, c’est-à-dire au sein de la junte militaire qui dirige le pays depuis 1962.
Dans les pays qui respectent la démocratie, une élection présidentielle et sa campagne commence au moins une année avant le rendez-vous. En Algérie, aucun candidat ne s’est manifesté. Les partis et acteurs politiques sont crispés. Ils craignent tous le sort du général Ali Ghediri.
Toutefois, il semble que les décideurs veuillent impliquer la Kabylie dans cette élection qui ne concerne aucun Kabyle. Pour laver l’affront du zéro vote de la Kabylie en 2019, lorsque Tebboune a été désigné, les décideurs veulent à tout prix impliquer la Kabylie cette fois-ci. Le RCD semble avoir pris son courage à deux mains pour « murmurer » dans un long communiqué que « les conditions ne sont pas réunies pour cette élection ». Le FFS, un autre parti implanté en Kabylie, quant à garde le silence, mais certains de ses cadres « murmurent », une éventuelle participation. Histoire de jouer le rôle du lièvre en Kabylie.
Au fait, pour la majorité des Kabyles, toute tendances politiques confondues, la prochaine élection et d’ores et déjà rejetée. » Les Kabyles ne sont même pas concernés par cette élection. C’est normal puisqu’elle ne leur garantit rien », estime un enseignant à l’université de Tizi Ouzou.
Tebboune sera reconduit, si le quitus de la France et de la mafia des généraux algériens est confirmé.
Idir Yatafen