VGAYET (TAMURT) – Après une année de détention arbitraire dans les geôles algériennes, le militant indépendantiste kabyle et détenu d’opinion a retrouvé, mercredi 27 septembre, sa liberté.
L’enfant de la ville historique d’Ifri Ouzellaguene, Menad Maouche, a quitté, avant-hier, la prison algérienne, où il a été injustement incarcéré pour ses convictions politiques. Arrêté en septembre 2022 suite à une perquisition à son domicile familial, il a été placé sous mandat de dépôt et jugé pour ses opinions. Il n’a commis aucun crime. Son seul tort est de militer pacifiquement pour une Kabylie libre du joug colonial algérien. Le droit à l’autodétermination est dûment garanti par les chartes des Nations Unis, ratifiées par l’Algérie. Menad Maouche a été interpellé pour la première fois, à Aqvu, en mai 2021, en compagnie d’autres activistes kabyles, qui s’apprêtaient à organiser une marche pacifique en hommage à Masin U Harun, ancien berbériste ayant souffert dans les geôles algériennes et décédé le 22 mai 1996. Jugé au tribunal d’Aqvu (Vgayet), Menad Maouche a été condamné le 21 février dernier à un an de prison ferme.
Au terme de son réquisitoire mensonger, le parquet avait requis une peine de 3 ans de prison ferme contre ce détenu d’opinion et militant indépendantiste kabyle. Père de famille, Menad Maouche a affronté cette épreuve de l’incarcération injuste avec courage et dignité.
Aksil K.
Afudh igarzen a gma aqvayli.
Nous sommes à côté de tous les KABYLES qui défendent la KABYLIE kabyle.